Ce changement d'approche est indispensable pour atteindre les Objectifs de développement durable (ODD), a affirmé par vidéo la conseillère fédérale devant les représentants de dizaines d'Etats. Plusieurs ministres ont eux fait le déplacement de Genève pour approuver au terme de la réunion une déclaration pour une décennie de transports intérieurs et de développement durable. Les efforts liés à celle-ci seront importants dans les pays en développement, a estimé le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.
Selon la cheffe du Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC), il faut des transports "plus sûrs", avec moins de victimes, "plus propres" et "plus efficaces". L'accès des personnes à revenus bas à la mobilité doit augmenter et la numérisation et l'électrification des véhicules doit aboutir à de nouveaux emplois.
La pandémie a montré à quel point les transports sont importants, ajoute encore la conseillère fédérale. Elle appelle à soutenir les initiatives qui aident les dispositifs d'approvisionnement internationaux pour favoriser la relance après les effets du coronavirus.
Devant ses homologues, Mme Sommaruga a vanté les mérites de l'approche suisse du transport d'individus et de marchandises par le ferroviaire. Et de mentionner également l'infrastructure nationale pour les données de la mobilité, l'extension du nombre de bornes de recharge de véhicules électriques ou encore l'accélération des énergies renouvelables.
Lancé en 1947, le Comité des transports intérieurs a contribué à la relance en Europe après la Seconde Guerre mondiale. Piloté au sein de la Commission économique de l'ONU pour l'Europe (CEE-ONU), il a depuis approuvé plus de 50 accords et conventions. Ceux-ci portent sur le transport routier et ferroviaire international, la navigation intérieure, le transport intermodal ou encore celui de marchandises dangereuses.