"C'est la guerre", a constaté Ipek Ozkardeskaya, et "la panique" règne sur les marchés, alors que Wall Street a conclu en forte baisse mercredi. L'analyste de Swissquote relève l'envolée des prix du gaz, de l'or et du blé tandis que le baril de pétrole Brent a franchi la barre des 100 dollars.
Ce contexte géopolitique "ne doit surtout pas nous faire oublier que le plus important pour les marchés est bien la normalisation monétaire qui va s'accélérer au mois de mars prochain", souligne John Plassard de Mirabaud Banque. Mais l'Ukraine et la hausse de taux "pourraient bien être liées. En effet, une potentielle escalade rapide des tensions ne manquera pas d'attirer l'attention des responsables politiques et pourrait entraîner une inflation encore plus élevée à court terme."
Les Etats-Unis déposeront dans la journée un projet de résolution sur la table du Conseil de sécurité de l'ONU condamnant la Russie pour sa "guerre" en Ukraine. Les dirigeants des 27 pays de l'Union européenne doivent pour leur part se réunir en sommet ce soir.
Au chapitre macroéconomique, les demandes hebdomadaires d'allocations chômage seront dévoilées cet après-midi aux Etats-Unis.
Vers 8h10, le préSMI extrapolé par Julius Bär s'enfonçait de 3,2% à 11'560,14 points. Toutes les valeurs vedettes étaient parées de rouge.