M. Bigorgne, qui dirige le think-tank libéral depuis 2011, a remis ce dimanche sa démission qui "a été acceptée par les membres du comité directeur lors d'une séance exceptionnelle", selon un communiqué de l'institut Montaigne. Le comité directeur, la directrice adjointe et le comité de direction assureront la continuité des activités.

A l'issue de sa garde à vue commencée vendredi, M. Bigorgne a fait l'objet d'une convocation par procès-verbal le 10 mars devant le tribunal pour "administration de substance nuisible suivie d'incapacité n'excédant pas huit jours par une personne agissant sous l'emprise manifeste de produits stupéfiants".

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MDMA

Invitée au domicile de Laurent Bigorgne, l'une de ses collaboratrices, âgée d'une quarantaine d'années, a déposé une plainte dans la nuit de mardi à mercredi, après un début de soirée passé en sa compagnie.

Selon Le Parisien, elle aurait raconté à la police s'être sentie subitement mal après avoir bu une coupe de champagne et serait allée directement dans un hôpital, où on lui aurait dit qu'elle présentait des symptômes de prise de drogue.

Selon une expertise toxicologique de la plaignante, elle était alors positive à la MDMA, une drogue de synthèse de la famille des amphétamines, aussi appelée ecstasy. Selon la plaignante, M. Bigorgne aurait pris de la cocaïne.

Créé en 2000, l'institut Montaigne est un centre de réflexion d'inspiration libéral, qui réunit des chefs d'entreprise, de hauts fonctionnaires, des universitaires, rendant régulièrement des études et rapports, notamment adressés aux pouvoirs publics. M. Bigorgne est un économiste en vue, qui intervient régulièrement dans les médias.