Les revenus ont progressé de 12% à 111,2 milliards d'euros (113,8 milliards de francs), plus que le nombre de voitures vendues (+8%), grâce à des prix de vente plus élevés, alors que le bénéfice net a bondi de 223% à 12,5 milliards d'euros -- un record.
"En raison de la pénurie de puces, moins de voitures neuves étaient disponibles sur le marché et (les clients) ont préféré les modèles plus chers" ce qui a permis à la branche automobile de "réaliser de meilleurs prix", explique BMW dans un communiqué.
L'activité automobile phare a réalisé un bénéfice d'exploitation (EBIT) de 9,9 milliards d'euros, en hausse de 357%. La marge, très scrutée par les analystes, a atteint 10,3%, en haut de la fourchette annoncée par l'entreprise.
Le résultat du groupe a également profité d'un effet positif d'environ un milliard d'euros en raison d'une amende de la part des autorités européennes de la concurrence moins élevée que prévu au deuxième trimestre.
"Le plus faible nombre d'employés" et un ajustement comptable dans le fonds de pension ont "contribué à une réduction des coûts", précise également le groupe, alors que la hausse des prix des matières premières a pesé.
Au quatrième trimestre toutefois, le groupe a vu ses ventes baisser de 14% sur un an, à 589.000 unités, en raison de la pénurie de composantes électroniques, sans pour autant plomber le bénéfice net. Celui-ci a progressé de 34% à 2,3 milliards d'euros pour les trois derniers mois de l'année.
Mais après avoir traversé la pénurie de semi-conducteurs, le constructeur munichois doit désormais faire face aux effets de la guerre en Ukraine, qui a perturbé les chaînes d'approvisionnement du secteur, notamment en câbles.
BMW a été contraint, comme ses pairs, d'arrêter temporairement sa production par manque de pièces détachées livrées par ses fournisseurs installés dans le pays envahi par la Russie.