Malgré cette déconvenue, les actionnaires se verront proposer un dividende en légère hausse.

La prestation totale s'est enrobée de 13,6% à 3,55 milliards de francs, mais le bénéfice avant intérêts et impôts (Ebit) a stagné à 395 millions. La rentabilité opérationnelle a été plombée par la prolongation de la révision de la centrale de Leibstadt, restée à l'arrêt un bon mois de plus que prévu, ce qui a contraint BKW à se procurer l'énergie déjà promise à la vente "à un prix extrêmement élevé sur un marché de l'énergie en proie à de vives tensions".

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Dans un communiqué, l'énergéticien bernois assure mardi qu'ajustée de ce revers, sa performance aurait dépassé à la fois ses perspectives pour 2021 et le résultat de l'exercice précédent. Le bénéfice net accuse un repli de 14,4% à 327 millions de francs. Le conseil d'administration proposera à ses actionnaires le versement d'un dividende relevé de 20 centimes à 2,60 francs par action.

L'assemblée générale devra également valider la candidature de Martin à Porta au conseil d'administration pour succéder au vice-président Hartmut Geldmacher. Le sortant y aura passé treize ans, dont huit à son poste actuel.

Si l'Ebit et le bénéfice net correspondent exactement aux projections brossées par les analystes du consensus AWP, le chiffre d'affaires et le relèvement du dividende ont dépassé les prévisions les plus optimistes.

Pour l'année en cours, la direction de BKW table sur un Ebit se situant entre 460 et 500 millions de francs, mais relève que les conséquences du conflit russo-ukrainien pourraient peser sur le marché européen de l'énergie, et partant, sur son résultat 2022. Le groupe estime néanmoins avoir "tous les atouts en main" pour surmonter ces difficultés, "grâce à sa bonne gestion des risques et à sa structure financière solide".