Le groupe a été contraint d'arrêter deux de ses usines.

Les vacances d'été, prévues du 25 juillet au 14 août, ont été avancées au 4 avril, a indiqué aux agences russes le constructeur, qui emploie des dizaines de milliers de personnes.

Le groupe a indiqué que cela permettra à l'entreprise "d'accumuler le stock de composants nécessaire pour assurer un fonctionnement plus stable à partir du 25 avril des entreprises de Togliatti et d'Ijevsk", à l'arrêt depuis début mars.

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Renault particulièrement exposé

Au-delà de la chute vertigineuse du rouble, qui devrait réduire la possibilité des Russes d'acheter des voitures importées, de nombreux producteurs ont annoncé l'arrêt de la production en Russie ou de la vente de composants ou de voitures.

Les sanctions annoncées sonnent le glas des investissements massifs effectués par les grands constructeurs automobiles mondiaux en Russie en période de croissance, dans les années 2000.

Le groupe Renault est particulièrement exposé, étant associé en Russie avec le conglomérat public russe Rostec, dirigé par Sergueï Tchémézov, un allié de Vladimir Poutine.