L'accident implique un Boeing 737-800 - un modèle différent du MAX - exploité par China Eastern et transportant 123 passagers et neuf membres d'équipage, selon les autorités chinoises de l'aviation.
Les actions de Boeing chutaient de 5,6% à 182,06 dollars en milieu de matinée. Le titre était le plus grand perdant du Dow Jones.
La catastrophe a provoqué une réaction à chaud inhabituellement rapide du président Xi Jinping, qui s'est dit "choqué" et a ordonné une enquête immédiate sur sa cause.
La compagnie China Eastern a décidé le maintien au sol des autres appareils 737-800 de sa flotte, selon plusieurs médias.
La baisse des actions Boeing reflétait également les craintes que le calendrier de livraison du MAX ne soit retardé alors que les autorités chinoises enquêtent sur l'accident de lundi.
Les livraisons de Boeing aux compagnies aériennes comptent lourdement dans le profil de revenus de l'entreprise, notaient les analystes. Un retard dans les livraisons chinoises pourrait également affecter les plans de Boeing visant à accélérer la fabrication du MAX.
L'avionneur n'a pas répondu directement aux questions de l'AFP sur la manière dont la catastrophe pourrait affecter les livraisons de MAX.
"Nous sommes au courant des premières informations des médias et nous travaillons pour recueillir plus d'informations", a déclaré un porte-parole de Boeing.
La Chine est devenue en décembre la dernière grande autorité aéronautique à autoriser l'appareil à être remis en service.
Le 737 MAX avait été cloué au sol depuis mars 2019 à la suite de deux accidents qui ont fait 346 morts.
En janvier, les responsables de Boeing se sont dits convaincus que les livraisons de MAX pourraient reprendre en Chine au premier trimestre, qui se termine dans 10 jours.
Le directeur général de Boeing, David Calhoun, a déclaré que les responsables chinois avaient adopté une approche "parfaitement prévisible et méthodique" pour certifier le MAX.
"Ils effectuent des vols d'essai de manière très méthodique et intelligente", a déclaré M. Calhoun lors d'une conférence téléphonique le 26 janvier avec des analystes de Wall Street.