Lors de son exercice clos fin janvier, Kingfisher a réalisé un chiffre d'affaires de 13,18 milliards de livres (environ 16,27 milliards de francs), en hausse de 6,8% sur un an. En France, deuxième marché du groupe, les ventes ont progressé de 22,5%, selon un communiqué.

Le groupe a dégagé un bénéfice net annuel de 843 millions de livres, en hausse de 42,3% par rapport à l'exercice précédent.

"La crise du Covid a établi des tendances sur le long terme qui soutiennent notre industrie", notamment "l'importance redonnée à la maison, le télétravail et le développement d'une nouvelle génération d'adeptes du +Do it yourself+", c'est à dire les activités et le bricolage à faire soi-même. "Nous nous attendons à ce que ces fortes tendances persistent et nous sommes bien positionnés pour en tirer profit", résume Kingfisher.

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Le groupe "a connu une année de performance financière très forte. La croissance a été présente dans toutes les enseignes et catégories", a souligné le directeur général Thierry Garnier, cité dans le communiqué.

Optimisme pour la suite

Concernant l'exercice à venir, "alors que le contexte macroéconomique et géopolitique est incertain", il se dit "confiant" sur le fait que la stratégie du groupe, ses investissements et la bonne santé du marché du bricolage apporteront "une accélération de la croissance des ventes, du profit et de free cash flow" (flux de trésorerie, ndlr).

Kingfisher fait déjà état d'"un début encourageant au premier trimestre, avec une demande résiliente sur l'ensemble de nos marchés", même s'il se dit "attentif à une incertitude macroéconomique et géopolitique qui s'est accrue depuis le début de l'année".

S'agissant de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, le groupe précise n'avoir pas "d'exposition directe" dans ces pays. Il indique avoir décidé "le 1er mars de cesser de vendre les produits, en nombre limité, directement issus de fournisseurs russes et bélarusses". Pour l'approvisionnement indirect, le groupe indique avoir demandé à ses fournisseurs "de s'assurer que les matériaux ou composants de base ne proviennent plus de Russie ou du Bélarus".

Kingfisher affirme n'avoir pas constaté "pour l'instant" de perturbation dans sa chaîne d'approvisionnement en raison de cette guerre.

Concernant la hausse des prix et les "pressions" sur l'approvisionnement ou l'acheminement de certains produits ou matières premières, notamment en raison du Covid, il indique avoir "jusqu'à présent géré ces défis efficacement" et estime qu'il va "continuer de rester compétitif sur les prix" en 2022.