"Nous allons proposer un cadre législatif qui obligerait chaque pays à remplir ses réserves de stockage de gaz à 90% avant le 1er novembre, pour être plus résilients en cas de développements géopolitiques ou d'hivers rigoureux", a-t-il annoncé après une réunion des ministres des Affaires européennes des Vingt-Sept.

La proposition de la Commission, qui prévoit des contrôles réguliers des réserves, sera dévoilée mercredi puis soumise aux Etats et eurodéputés. Elle s'inscrit dans l'objectif de l'UE de réduire de deux tiers dès cette année ses achats de gaz russe, dont elle reste extrêmement dépendante.

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Dans sa "feuille de route" énergétique du 8 mars, l'exécutif européen avait évoqué l'objectif de 90% mais en fixant l'échéance à fin septembre. Début mars, les stocks européens étaient remplis à 30%.

La mesure fait largement consensus mais "des débats continueront pour que nous ayons des règles uniformes et renforcées de stockage", a observé le secrétaire d'Etat français aux affaires européennes, Clément Beaune, dont le pays exerce la présidence semestrielle du Conseil de l'UE.

Coopération au lieu de concurrence

Bruxelles précisera également mercredi son projet sur de futurs achats groupés de gaz, mutualisés entre Etats membres, qui permettraient d'utiliser "le poids économique énorme de l'Europe" pour obtenir de meilleurs prix.

"Un groupe de travail spécial sera en contact étroit avec les Etats et les principaux acteurs du secteur (...) nous devrions coopérer, non nous faire concurrence" sur les marchés internationaux, a souligné Maros Sefcovic, anticipant un franc soutien des Vingt-Sept. Cette coordination contribuerait à diversifier les approvisionnements de l'UE au-delà de la Russie.

Plafonnement?

Enfin, "nous réfléchissons à plafonner les prix de l'électricité et du gaz, pour atténuer" la flambée des cours "pour les consommateurs", a insisté M. Sefcovic, notant que la volatilité du marché peut "aggraver la pauvreté énergétique" et "miner la compétitivité de l'industrie".

Les Etats restent divisés. "La réduction de nos dépendances fait davantage consensus que la réforme de nos marchés et le développement d'outils de maîtrise des prix (...) La discussion est difficile sur la question d'un plafonnement des prix dans les périodes de forte hausse", a reconnu Clément Beaune.

Pour autant, "l'idée qu'il faudra une réforme du marché européen de l'électricité, notamment pour maîtriser les prix finaux des consommateurs, a beaucoup fait son chemin ces dernières semaines au vu de l'augmentation des cours", a-t-il ajouté.

"Nous allons proposer un cadre législatif qui obligerait chaque pays à remplir ses réserves de stockage de gaz à 90% avant le 1er novembre, pour être plus résilients en cas de développements géopolitiques ou d'hivers rigoureux", a-t-il annoncé après une réunion des ministres des Affaires européennes des Vingt-Sept.

La proposition de la Commission, qui prévoit des contrôles réguliers des réserves, sera dévoilée mercredi puis soumise aux Etats et eurodéputés. Elle s'inscrit dans l'objectif de l'UE de réduire de deux tiers dès cette année ses achats de gaz russe, dont elle reste extrêmement dépendante.

Dans sa "feuille de route" énergétique du 8 mars, l'exécutif européen avait évoqué l'objectif de 90% mais en fixant l'échéance à fin septembre. Début mars, les stocks européens étaient remplis à 30%.

La mesure fait largement consensus mais "des débats continueront pour que nous ayons des règles uniformes et renforcées de stockage", a observé le secrétaire d'Etat français aux affaires européennes, Clément Beaune, dont le pays exerce la présidence semestrielle du Conseil de l'UE.

Coopération au lieu de concurrence

Bruxelles précisera également mercredi son projet sur de futurs achats groupés de gaz, mutualisés entre Etats membres, qui permettraient d'utiliser "le poids économique énorme de l'Europe" pour obtenir de meilleurs prix.

"Un groupe de travail spécial sera en contact étroit avec les Etats et les principaux acteurs du secteur (...) nous devrions coopérer, non nous faire concurrence" sur les marchés internationaux, a souligné Maros Sefcovic, anticipant un franc soutien des Vingt-Sept. Cette coordination contribuerait à diversifier les approvisionnements de l'UE au-delà de la Russie.

Cette coordination contribuerait à diversifier les approvisionnements de l'UE. La Commission discute déjà avec les principaux pays producteurs (Norvège, Etats-Unis, Qatar, Algérie).

La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a par ailleurs rencontré lundi les patrons de grands groupes énergétiques européens (E.ON, Shell, Vattenfall, Eni...), dont le PDG de TotalEnergies, Patrick Pouyanné, a indiqué à l'AFP une source européenne. "Une simple prise de contact", a réagi un porte-parole de la Commission.

Plafonnement?

Enfin, "nous réfléchissons à plafonner les prix de l'électricité et du gaz, pour atténuer" la flambée des cours "pour les consommateurs", a insisté M. Sefcovic, notant que la volatilité du marché peut "aggraver la pauvreté énergétique" et "miner la compétitivité de l'industrie".

Les Etats restent divisés. "La réduction de nos dépendances fait davantage consensus que la réforme de nos marchés et le développement d'outils de maîtrise des prix (...) La discussion est difficile sur la question d'un plafonnement des prix dans les périodes de forte hausse", a reconnu Clément Beaune.

Pour autant, "l'idée qu'il faudra une réforme du marché européen de l'électricité, notamment pour maîtriser les prix finaux des consommateurs, a beaucoup fait son chemin ces dernières semaines au vu de l'augmentation des cours", a-t-il ajouté.