Le bénéfice opérationnel s'est inscrit à 359,2 millions, un chiffre inférieur de 2,0% à la valeur de l'année précédente. Cela s'explique par l'abandon d'activités dans le segment vie.
Le volume des primes a enflé de 1% à 3,73 milliards de francs, porté par une croissance de 1,7% à 1,70 milliard dans l'activité vie. Les offres dans le nouveau segment d'affaires, "vie individuelle" ont suscité l'intérêt des clients. "Il semble que la nécessité de solutions de prévoyance privée entre dans l'esprit des gens en raison des problèmes non résolus dans le premier et le deuxième pilier", relève l'assureur. Allianz a lancé un produit de placement spécifique offrant "une flexibilité maximale", précise le communiqué.
Les activités vie collective ont connu une évolution stable. "La demande de sécurité et de garanties d'une solution d'assurance complète est inchangée de la part des petites et moyennes entreprises qui ne peuvent ou ne veulent pas supporter les risques eux-mêmes", note l'assureur.
En raison de l'abandon de certaines activités dans le cadre d'une solution de réassurance, le bénéfice opérationnel de ce segment a toutefois chuté de 9,4% à 104,6 millions de francs, le bénéfice net reculant de son côté de 11,3% à 89,5 millions.
Les activités non-vie ont modestement crû, avec des primes brutes en hausse de 0,4% à 2,03 milliards de francs. Dans ce dernier segment, les affaires d'assurance des entreprises et des personnes ont particulièrement soutenu la performance. Le bénéfice opérationnel a progressé de 1,4% à 254,7 millions dans cette division, tandis que celui net a profité de la vente d'une propriété, bondissant dans la foulée de 55,6% à 316,5 millions.
Malgré des "dommages records en raison des intempéries", le ratio combiné a reculé de 0,6 point à 90,5%. Les intempéries de l'été dernier ont causé des dégâts évalués à 165 millions, mais une part notable de ce montant est couvert par des solutions de réassurance.