Le numéro 2 mondial de l'habillement, de son nom complet Hennes & Mauritz, a aussi indiqué que la fermeture de ses 185 magasins en Russie, conséquence de l'invasion de l'Ukraine, avait réduit de cinq points la croissance de ses ventes en mars, hors de la période de publication.
Jeudi matin, l'action du groupe chutait de plus de 8% à la Bourse de Stockholm, à 133 couronnes, tombant à son plus bas niveau depuis mai 2020.
"En plus des conséquences générales de la pandémie, comme des perturbations et des retards dans la chaîne d'approvisionnement, certains de nos principaux marchés ont été affectés par une nouvelle vague de la pandémie" entre décembre et février, a commenté la patronne du groupe Helena Helmersson dans le rapport trimestriel.
"Malgré cette situation nous avons constaté un redressement des ventes dans les magasins et du commerce en ligne", a-t-elle ajouté.
Entre décembre en février, le chiffre d'affaires est ressorti en hausse de 23% à 49,2 milliards de couronnes (4,91 milliards de francs).
Le bénéfice net pour ces trois mois s'est également redressé passant dans le vert à 217 millions de couronnes, contre une perte de 1,1 milliard pour la période équivalente de l'exercice précédent.
Mais les résultats ont été nettement en dessous des attentes des analystes, qui prévoyaient en moyenne un bénéfice avant impôt de 1,35 milliard, alors qu'il n'a été au final que de 282 millions.
Début mars le groupe a annoncé arrêter toutes ses activités en Russie en raison de la guerre en Ukraine, ce qui implique la fermeture de 185 magasins ainsi que de l'activité de commerce en ligne. Les ventes sont également suspendues au Bélarus et en Ukraine.
Entre le 1er et le 28 mars les ventes de H&M ont augmenté de 6% mais si on exclut la Russie, l'Ukraine et le Belarus elles auraient augmenté de 11% en monnaie locale, selon le géant suédois.