La résistance microbienne aux antibiotiques (AMR) est un problème de santé majeur: 1,3 million de décès sont, en effet, imputables à ce phénomène chaque année dans le monde. "En tant que leader des antibiotiques génériques, notre objectif chez Sandoz est de jouer un rôle déterminant pour vaincre cette menace croissante", a indiqué Richard Saynor, directeur général (CEO) de Sandoz, cité dans le communiqué.
L'accord avec Ares Genetics, filiale de OpGen porte sur la surveillance des données dans le but de mieux informer sur l'utilisation des antibiotiques. Une approche combinant un grand flux de données (Big data) et l'intelligence artificielle doit permettre de soutenir les professionnels dans leur diagnostic et étendre les options pour traiter l'AMR à l'avenir, notamment avec "le repositionnement ciblé des antibiotiques clés".
Dans une première étape, Ares Genetics développera une plateforme répertoriant les différents composés et leurs combinaisons possibles pour lutter contre les agents pathogènes critiques, suite à quoi Sandoz pourra orienter son portefeuille. Dans un second temps, les deux entreprises se concentreront sur l'utilisation correcte des antibiotiques en utilisant l'analyse génomique des pathogènes, permise par la nouvelle génération de séquenceurs NGS d'Ares Genetics et ses technologies bioinformatiques.
Les détails financiers ne sont pas dévoilés.