"Dans le cadre de nos dispositifs de contrôle, la présence de salmonelles a été détectée le 15 décembre 2021 sur le site d'Arlon en Belgique", le même d'où proviennent les chocolats rappelés mardi et mercredi, indique le groupe.

Ferrero assure alors avoir identifié un filtre à la sortie des deux réservoirs de matières premières comme étant à l'origine de la contamination et l'avoir retiré.

La production a également été bloquée ce jour-là et les produits "n'ont pas été livrés".

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"Tous les produits finis et semi-finis qui ont été fabriqués dans cette usine les cinq jours qui ont précédé le 15 décembre ont été bloqués aussi", précise Ferrero France à l'AFP.

Le groupe dit aussi avoir renforcé ses contrôles à cette période et fait "plus de 2000 tests" en janvier.

En France, Santé publique France a recensé mardi 21 malades, dont 15 qui ont indiqué avoir consommé les produits Kinder concernés.

Un porte-parole des autorités britanniques a déclaré le même jour à l'AFP avoir comptabilité 63 cas de contamination à la salmonelle au Royaume-Uni.

Une enquête est en cours avec les autorités chargées de la sécurité alimentaire.

Selon Santé publique France, les cas de salmonellose français et britanniques concernés partagent la même souche génétique.

Ferrero indique que l'enquête a permis de montrer "une correspondance génotypique" entre les cas de salmonelle signalés et son usine d'Arlon.

Les chocolats Kinder rappelés en France, en Belgique, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Suède et aux Pays-Bas ont été fabriqués "entre octobre 2021 et janvier 2022", mais "depuis la détection [le 15 décembre] et le nettoyage, Ferrero n'a détecté aucune trace de salmonelles" dans l'usine, dit encore le groupe.