Le géant automobile allemand fait par ailleurs état de "conséquences" de la guerre en Ukraine sur ses activités, à travers la hausse des prix des matières premières et des difficultés d'approvisionnement et a identifié "le risque d'un impact négatif" malgré l'impossibilité de "prédire avec certitude" les effets du conflit.
"A côté d'une évolution opérationnelle robuste", des effets comptables liés "en grande partie à des contrats de matières premières" ont un impact positif "considérable" de quelque 3,5 milliards d'euros, note Volkswagen dans un communiqué.
Les résultats complets du premier trimestre seront publiés le 4 mai.
L'invasion russe de l'Ukraine a entrainé une forte hausse des prix des matières premières, mais la plupart des entreprises sont protégées, au moins en partie, par des contrats à long terme et des opérations financières visant à atténuer les variations des cours.
Sur les prochains mois, "l'évolution sur les marchés de matières premières reste imprévisible, ce qui pourrait avoir à nouveau d'importants effets sur la valorisation" de ces outils comptables, explique le constructeur.
D'un point de vue opérationnel, "de premières conséquences (de la guerre en Ukraine) sont identifiables sur les chaînes d'approvisionnement" qui "concernent également Volkswagen".
L'Ukraine est notamment le principal fournisseur européen des faisceaux de câblage, des pièces décrites comme le "système nerveux" des voitures et produites généralement sur mesure pour chaque modèle.
Le manque de pièces détachées produites dans le pays a entrainé rapidement après le début de l'invasion des interruptions de production dans les usines automobiles ailleurs en Europe.
La production des équipementiers dans le pays a repris depuis quelques semaines, mais reste loin du rythme habituel.
Par ailleurs "un impact négatif peut découler du rebond de la pandémie de Covid-19", explique le constructeur.
Principale inquiétude: la Chine, qui fait face ces dernières semaines à sa pire flambée épidémique de toute la pandémie. Des millions d'habitants y ont été confinés à la hâte, notamment à Shanghai, la capitale économique.