Continental avait suspendu début mars la fabrication dans son usine à Kaluga, à quelque 170 km de Moscou, en raison de l'invasion de l'Ukraine.

Mais "nos employés risquent de lourdes sanctions pénales si nous renonçons à répondre à la demande locale", explique un porte-parole à l'AFP.

"Pour protéger nos collaborateurs en Russie de toute poursuite judiciaire, nous reprenons donc temporairement, en cas de besoin, la production de pneus de voitures, destinés au marché local, dans notre usine de Kaluga", poursuit-t-il.

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Le groupe, qui dit "soutenir et respecter toutes les sanctions en vigueur", précise n'avoir "pas l'intention de réaliser de bénéfices".

En Allemagne, les entreprises ayant gardé leurs activités en Russie sont de plus en plus rares. Les grands groupes automobiles Volkswagen, BMW, Mercedes ont notamment mis fin à leur production locale et exportations vers ce pays.

Mardi, le fabricant de détergents et colles Henkel a annoncé son retrait de Russie alors qu'il avait défendu il y a moins de deux semaines le maintien de ses activités au nom de la "responsabilité" envers les employés.

Les magasins du grossiste Metro y restent ouverts, le géant de l'agrochimie Bayer continue d'approvisionner le pays en semences et produits pharmaceutiques.