De janvier à mars, HSBC a réalisé un bénéfice net de 2,803 milliards de dollars américains (2,66 milliards de francs), contre 3,880 milliards lors de la même période de 2021, a indiqué le groupe dans un communiqué. Le directeur général de l'établissement, Noel Quinn, a indiqué, cité dans le communiqué, "que les bénéfices ont baissé par rapport au premier trimestre de l'année dernière en raison notamment de pertes sur crédit", qui s'élèvent à 600 millions de dollars contre 400 millions l'an passé.
Cependant, la banque table toujours sur une croissance "à un pourcentage moyen à un chiffre" cette année en matière de revenus et de prêts. "L'augmentation des prêts dans tous les secteurs d'activité et toutes les régions, la bonne croissance dans les services bancaires aux particuliers, l'assurance et le financement du commerce sont de bon augure pour les trimestres à venir", a cependant souligné M. Quinn.
Ces résultats ont été publiés dans un contexte d'invasion de l'Ukraine par la Russie, qui, selon la banque, exacerbe les pressions inflationnistes et contribue à l'augmentation des charges de pertes sur crédits pour le trimestre. "Les répercussions de la guerre entre la Russie et l'Ukraine, ainsi que les impacts économiques qui continuent de résulter du Covid-19, ont fait grimper les prix d'un large éventail de produits de base et l'augmentation de l'inflation qui en résulte constitue de nouveaux défis pour les autorités monétaires et nos clients", a déclaré la banque.
M. Quinn a affirmé que la "grande majorité" des activités de HSBC en Russie étaient destinées à des multinationales ayant leur siège dans d'autres pays, et que la banque appliquait les sanctions mises en place par le Royaume-Uni et d'autres gouvernements. Mais la banque a prévu que ses opérations en Russie pourraient devenir "intenables" en cas de nouvelles restrictions.