Les recettes ont gonflé de 7,9% à 9,36 milliards de dollars (9,53 milliards de francs) , selon les indications fournies mardi par la grande banque. Les charges d'exploitation ont, pris 3,5% à 6,63 milliards. Le rapport entre les dépenses et les revenus s'est fixé à 70,7%, dans la cible de 70-73% visée par la banque.
Le bénéfice avant impôts a atteint 2,73 milliards de dollars, ce qui représente une augmentation de près de 19%. Cet indicateur comprend la constitution de nouvelles provisions pour risque de crédit à hauteur de 18 millions de dollars. La majorité de ces chiffres décoiffent les attentes du consensus AWP.
Le bilan est un peu mitigé en ce qui concerne les divisions. La très importante unité dévolue à la gestion de fortune, Global Wealth Management (GWM), a dégagé un résultat avant impôts de 1,31 milliard de dollars (-7%), s'inscrivant dans la fourchette basse des prévisions. Les entrées nettes d'argent génératrices de commissions de GWM ont atteint 19,4 milliards. La division Asset Management (-23% à 174 millions) a également raté le coche.
Grâce à un bond de 126% du résultat à 929 millions de dollars, la division de banque d'affaires Investment Bank (IB) réalise une excellente performance.
Le premier trimestre a pâti de facteurs macroéconomique et géopolitiques extraordinaires, rappelle le directeur général Ralph Hamers, cité dans le communiqué.
Indicateur de rentabilité très suivi, le rendement des fonds propres de première catégorie a atteint 14,3%, dépassant l'objectif d'UBS d'environ 13%.