Les recettes globales, à 7,3 milliards d'euros, sont en progression de 1% sur un an, et de 3% dans les activités de coeur de métier, tirées par la clientèle d'entreprises. Le résultat imposable ressort à 1,66 milliard, soit des performances conformes aux attentes des analystes.

La meilleure contribution au résultat provient de la banque d'investissement, dont les recettes ont grimpé de 7% sur un an, à 3,3 milliards d'euros, dont 15% dans le négoce de titres à taux fixe et de devises. Le résultat imposable a atteint 1,5 milliard d'euros, en progression de 1%.

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La banque des entreprises a vu ses recettes progresser de 11%, à 1,5 milliard d'euros -- la meilleure performance trimestrielle depuis la restructuration lancée en juillet 2019.

Lors du trimestre écoulé "l'accent a été mis sur la capacité de nos clients à s'adapter le plus rapidement possible à la nouvelle donne géopolitique et à se prémunir contre les risques", a commenté Christian Sewing, président du directoire, dans un communiqué.

La banque poursuit sa discipline sur les coûts, qui ont baissé de 4% en glissement annuel à 5,4 milliards d'euros, en intégrant une hausse de 159 millions d'euros du prélèvement pour un fonds de secours du secteur bancaire, à 730 millions d'euros.

A fin mars, Deutsche Bank a engagé 98% du total de 8,6 milliards d'euros en termes de coûts de restructuration prévus entre 2019 et fin 2022.

Même si la guerre en Ukraine a introduit un degré d'incertitude plus élevé, la banque se dit bien positionnée pour dégager un rendement des capitaux propres après impôts de 8% sur l'année. Ce ratio a atteint 8,1% au premier trimestre.

L'exposition à la Russie a été réduite de janvier à mars, avec notamment des crédits en portefeuille ramenés à 1,3 milliard d'euros, en baisse de 5%.