L'indicateur s'est établi à 88 points, reculant encore de 2 points, pour tomber "à un niveau voisin des points bas atteints fin 2018 lors du mouvement des gilets jaunes et en 2020 lors des confinements", souligne l'Institut national de la statistique.
Il est ainsi très en dessous de sa moyenne de long terme qui est de 100.
Les ménages continuent de craindre l'inflation, qu i a atteint un niveau record depuis les années 80 en mars à 4,5%, et dont l'évolution en avril sera connue vendredi.
Ainsi, la part des ménages qui considèrent que les prix ont augmenté au cours des douze derniers mois a "nettement" progressé en avril, note l'Insee, "au plus haut depuis l'été 2008".
La part des ménages estimant que les prix vont encore accélérer au cours des douze prochains mois diminue, mais reste toujours bien au-dessus de sa moyenne de long terme.
Les ménages restent également anxieux de l'évolution du niveau de vie en France dans les douze prochains mois, même si l'indicateur s'améliore légèrement, regagnant 5 points, après sa chute de 22 points en mars.
Les ménages restent prudents dans leurs projets de dépenses. La proportion de ménages estimant qu'il est opportun de faire des achats importants "baisse plus fortement qu'en mars", l'indicateur perdant encore 9 points, et se situant nettement en dessous de sa moyenne de long terme.
Et davantage de ménages jugent opportun d'épargner (+2 points), dans ce contexte d'inflation.
Enfin, les craintes liées au chômage augmentent légèrement en avril, mais restent très en dessous de leur moyenne de long terme.