Le bénéfice net part du groupe s'est élevé pour la période à 1,8 milliard de livres (2,2 milliards de francs), contre 1,07 milliard un an plus tôt et le chiffre d'affaires a grimpé de 32% à 9,8 milliards de livres, a annoncé GSK dans un communiqué.
Ces résultats reflètent "une bonne dynamique dans les médicaments spécialisés et les vaccins" et "nous continuons également à constater une très bonne dynamique dans les soins de grande consommation, démontrant le fort potentiel de cette activité avant sa scission" prévue en juillet, a commenté la directrice générale Emma Walmsley, citée dans le communiqué.
GSK avait publié des résultats mitigés pour 2021, le groupe ayant du mal à trouver de l'élan sans vaccin contre le Covid-19, mais son serum développé avec le canadien Medicago a été approuvé fin février par Ottawa et celui développé avec le français Sanofi est en phase d'approbation sanitaire dans l'UE.
GSK, dont la direction est aussi sous pression d'investisseurs activistes, a par ailleurs annoncé récemment la scission et l'introduction en Bourse en juillet de son activité de soins de grande consommation, qui compte notamment les marques Sensodyne, Voltaren ou Panadol.
Le géant de l'agroalimentaire et des produits d'hygiène Unilever avait fait en janvier une tentative vite avortée de rachat de cette unité de GSK à 50 milliards de livres, rejetée par le britannique car sous-évaluée, selon lui.
GSK espère voir ses ventes progresser de 5 à 7% pour 2022, à taux de change constant et précise que ses prévisions pour l'année "excluent toute contribution de ses solutions contre le Covid-19".
GlaxoSmithKline (GSK) avait aussi annoncé mi-avril l'acquisition pour 1,9 milliard de dollars de l'entreprise californienne Sierra Oncology, spécialisée dans les thérapies ciblées contre les formes rares de cancer, dans le cadre de son recentrage sur ses activités bio-pharmaceutiques.