Les autorités britanniques souhaitent que l'accord, qui devrait également inclure les services, stimule les deux économies et "montre au monde ce qu'il est possible de faire entre deux démocraties qui partagent les mêmes idées".
Jusqu'à la sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne (UE) en 2021, les relations entre la Suisse et Londres étaient essentiellement basées sur les accords bilatéraux signés avec l'UE. La Suisse a ensuite négocié sept accords avec le gouvernement britannique, dont celui sur le transport aérien, l'accord commercial et l'accord de coopération policière.
Outre le Premier ministre Johnson, le président de la Confédération a également rencontré la ministre des Affaires étrangères Elizabeth Truss. Il s'est dit "très honoré" d'avoir été reçu par la reine britannique Elisabeth II.
Les autorités britanniques souhaitent que l'accord, qui devrait également inclure les services, en particulier financiers, stimule les deux économies et "montre au monde ce qu'il est possible de faire entre deux démocraties qui partagent les mêmes idées".
Un accord amélioré avec la Suisse est "une chance énorme de libéraliser le commerce", selon Anne-Marie Trevelyan, ministre du commerce international. La Suisse est le 10e partenaire commercial mondial du Royaume-Uni. A l'inverse, la Grande-Bretagne figure au 8e rang des partenaires commerciaux de la Suisse (hors métaux précieux).
Des emplois mieux payés
Selon le communiqué, l'accord contribuera à faire passer les industries du futur, comme le commerce numérique ou les services innovants, à un niveau supérieur. Il permettra également de créer des emplois mieux rémunérés.
Le président de la Confédération a pour sa part écrit sur Twitter que les deux parties se sont mises d'accord sur un plan d'action qui "renforcera encore notre coopération". Berne et Londres vont désormais entamer des discussions exploratoires afin de moderniser l'accord commercial existant. Des résultats concrets sur un accord financier devraient être annoncés à la fin de l'année.
Selon un tweet de Boris Johnson, les deux pays veulent non seulement développer le commerce et les services, mais aussi la coopération dans le domaine scientifique.
Jusqu'à la sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne en 2021, les relations entre la Suisse et Londres étaient essentiellement basées sur les accords bilatéraux signés avec l'UE. La Suisse a ensuite négocié sept accords avec le gouvernement britannique, dont celui sur le transport aérien, l'accord commercial et l'accord de coopération policière.
Conférence de Lugano
Concernant la guerre en Ukraine, le Premier ministre britannique a également remercié Ignazio Cassis sur Twitter pour le soutien de la Suisse aux sanctions contre la Russie. Les deux hommes ont également discuté de la manière dont le Royaume-Uni et la Suisse peuvent maintenir la pression financière sur la Russie.
Au micro de la radio télévision suisse italienne (RSI), Ignazio Cassis a précisé que la Grande-Bretagne s'est engagée à participer à la Conférence sur les réformes en Ukraine à Lugano (TI). Soit le premier ministre Boris Johnson sera présent, soit il enverra une délégation de haut niveau.
La Suisse accueillera à Lugano le 4 et le 5 juillet la cinquième conférence sur les réformes de l'Ukraine. La réunion est organisée conjointement avec Kiev. La dénomination de la conférence change en raison de la guerre qui oppose le pays à la Russie. Elle devient une conférence sur la reconstruction de l'Ukraine, a ajouté le chef de la diplomatie suisse, après sa rencontre à Downing Street avec le Premier ministre britannique.
Reçu par la souveraine
Le président de la Confédération a également rencontré la ministre des Affaires étrangères Elizabeth Truss. Enfin, il a été reçu par la reine britannique Elisabeth II. M.Cassis s'est dit "très honoré", a-t-il tweeté, d'avoir été reçu par la reine britannique Elisabeth II: "Cette marque d'amitié entre nos pays symbolise les liens étroits et anciens entre la Suisse et le Royaume-Uni".
Les autorités britanniques souhaitent un accord de libre-échange ambitieux qui stimule les deux économies et "montre au monde ce qu'il est possible de faire entre deux démocraties qui partagent les mêmes idées".
Un accord amélioré avec la Suisse est "une chance énorme de libéraliser le commerce", selon Anne-Marie Trevelyan, ministre du commerce international. Le président de la Confédération a pour sa part écrit sur Twitter que les deux parties se sont mises d'accord sur un plan d'action qui "renforcera encore notre coopération".
La Suisse est le 10e partenaire commercial mondial du Royaume-Uni. A l'inverse, la Grande-Bretagne figure au 8e rang des partenaires commerciaux de la Suisse (hors métaux précieux).
Feuille de route
Concernant la déclaration conjointe signée jeudi matin, "il s'agit d'une forme de feuille de route pour approfondir nos relations bilatérales et qui a été approuvée par le Conseil fédéral dans son ensemble mi-avril", a déclaré le Président de la Confédération Cassis.
Il y a quatre points sur lesquels Boris Johnson et Ignazio Cassis se sont accordés pour "nouer des relations plus serrées": les échanges commerciaux, qui feront l'objet d'un accord de libre-échange étendu dont la négociation va démarrer début 2023, les services financiers qui donneront lieu à un accord dont la conclusion est attendue pour la fin de l'année, la mobilité des personnes et la recherche.
"Même si notre histoire est différente, nous sommes confrontés aux mêmes défis que le Royaume-Uni lorsqu'il s'agit de stabiliser notre relation face à l'UE", a dit le président de la Confédération. Nous avons un intérêt clair à faire front commun et à trouver le moyen de nous renforcer réciproquement face à l'UE."
Services financiers
"Nous hébergeons tous deux des places financières importantes et il est donc impératif que nous trouvions un accord pour échanger nos services financiers sans entraves", a-t-il poursuivi. La collaboration pourrait aller au-delà de ce qui avait cours à l'époque où le Royaume-Uni faisait partie de l'UE. "Nous ne sommes plus coincés dans le corset de l'UE et cela nous donne davantage de marge de manoeuvre pour négocier", a ajouté le chef de la diplomatie helvétique.
Jusqu'à la sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne en 2021, les relations entre la Suisse et Londres étaient essentiellement basées sur les accords bilatéraux signés avec l'UE. La Suisse a ensuite négocié sept accords avec le gouvernement britannique, dont celui sur le transport aérien, l'accord commercial et l'accord de coopération policière.
Conférence de Lugano
Concernant la guerre en Ukraine, le Premier ministre britannique Boris Johnson a remercié Ignazio Cassis sur Twitter pour le soutien de la Suisse aux sanctions contre la Russie. Les deux hommes ont également discuté de la manière dont le Royaume-Uni et la Suisse peuvent maintenir la pression financière sur la Russie.
Au micro de la radio télévision suisse italienne (RSI), Ignazio Cassis a précisé que la Grande-Bretagne s'est engagée à participer à la Conférence sur les réformes en Ukraine à Lugano (TI). Soit le Premier ministre Boris Johnson sera présent, soit il enverra une délégation de haut niveau.
La Suisse accueillera à Lugano le 4 et le 5 juillet la cinquième conférence sur les réformes de l'Ukraine. La réunion est organisée conjointement avec Kiev. La dénomination de la conférence change en raison de la guerre qui oppose le pays à la Russie. Elle devient une conférence sur la reconstruction de l'Ukraine, a ajouté le chef de la diplomatie suisse, après sa rencontre à Downing Street avec le Premier ministre britannique.
Reçu par la souveraine
Le président de la Confédération a également rencontré la ministre des Affaires étrangères Elizabeth Truss. Enfin, il a été reçu par la reine Elisabeth II. M.Cassis s'est dit "très honoré", a-t-il tweeté. "Cette marque d'amitié entre nos pays symbolise les liens étroits et anciens entre la Suisse et le Royaume-Uni".
"Je l'ai trouvée en bonne santé, élégante et chaleureuse", a-t-il dit en conférence de presse. Elle m'a posé de nombreuses questions sur la Suisse et je l'ai félicitée pour son jubilé."