La chaîne de fast-food a vu son chiffre d'affaires progresser de 11% sur la période, à 5,7 milliards de dollars (près de 5,6 milliards de francs).

Ses ventes ont avancé de 3,5% aux Etats-Unis, son plus gros marché, soutenues par "des augmentations stratégiques des prix sur le menu", des campagnes publicitaires mettant en avant les produits au coeur de la marque comme les hamburgers et la croissance des ventes en ligne grâce notamment au programme de fidélité mis en place l'an dernier.

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Comme de nombreuses autres entreprises américaines, le groupe fait notamment face à une hausse des coûts des matières premières comme le poulet et le boeuf. Dans un marché du travail tendu, McDonald's a aussi un peu augmenté ses salaires.

A l'étranger, les ventes ont augmenté encore plus avec des différences en fonction des restrictions liées au Covid.

Elles ont particulièrement progressé par exemple en France et au Royaume-Uni mais ont reculé en Chine, pays soumis à des confinements drastiques.

Le bénéfice net de l'entreprise a reculé de 28% à 1,1 milliard de dollars.

Le groupe, qui a fermé ou suspendu des restaurants en Ukraine, depuis fin février, et en Russie, depuis mi-mars, a notamment dépensé 27 millions de dollars pour continuer à payer ses employés et ses loyers et pour soutenir ses fournisseurs.

Il a aussi payé 100 millions de dollars pour des produits "qui vont probablement être éliminés" en raison de la fermeture des restaurants.

McDonald's a aussi mis de côté 500 millions de dollars pour régler un contentieux fiscal dont il ne donne pas de détails.