Les affaires ont notamment été freinées par la crise mondiale de l'approvisionnement, laquelle devrait à nouveau l'affecter au deuxième trimestre.

"Nous collaborons étroitement avec nos fournisseurs pour atténuer ces contraintes, mais nous estimons que le deuxième trimestre sera aussi difficile que le premier, avec des risques importants liés à la résurgence du coronavirus en Chine", écrit le patron d'Electrolux Jonas Samuelson dans le rapport financier trimestriel du groupe. "Nous nous attendons à des améliorations progressives à partir de mi-2022", ajoute-t-il.

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Au cours du premier trimestre, ces problèmes de composants ont "continué à affecter significativement nos volumes de production et de ventes, particulièrement pour les produits haut de gamme", selon Electrolux. Le bénéfice net a fondu de 39% à 950 millions de couronnes (92 millions d'euros), tandis que la hausse du chiffre d'affaires a freiné à 4%, à 30,1 milliards.

Hors effets de change favorables, les ventes affichent une baisse d'environ 3%. Le premier trimestre a également été marqué par les conséquences de la guerre en Ukraine, où Electrolux dispose d'une petite usine de machines à laver à Ivano-Frankivsk, dans l'ouest du pays.

Après une suspension de la production puis une "évaluation prudente des risques", une reprise "limitée" de la fabrication et des ventes en Ukraine a eu lieu "au cours de la deuxième moitié d'avril", souligne Electrolux. Les ventes restent suspendues en Russie et au Bélarus.

L'impact sur les ventes reste limité: Russie, Ukraine et Bélarus ont représenté en 2021 environ 2% du chiffre d'affaires du groupe, selon Electrolux.