Cette spirale négative depuis septembre dernier reflète notamment les perturbations des chaînes d'approvisionnement dans l'industrie automobile nippone, du fait de la pénurie mondiale de semi-conducteurs et de la pandémie de Covid-19.
La faiblesse persistante de la consommation des ménages nippons pèse aussi.
Un total de 178'761 camions, bus et voitures ont été vendus le mois dernier dans l'archipel, selon la Jada.
Presque aucun constructeur n'a été épargné par la débâcle, à part notamment Nissan, dont les ventes nationales ont rebondi de 10,6% en avril sur un an.
Les ventes du leader Toyota (incluant sa marque haut de gamme Lexus) ont elles plongé de 16,4% le mois dernier.
La morosité du marché automobile japonais continue aussi de frapper les "kei cars", mini-voitures dotées d'une cylindrée ne dépassant pas les 660 cm3 mais très répandues au Japon.
En avril 120'859 unités de ce type ont été écoulées en dans le pays, soit une baisse de 13,4% sur un an, selon l'association japonaise de ce segment distinct.
En ajoutant les kei cars, les ventes automobiles au Japon ont reculé de 14,2% à environ 300'000 unités en avril sur un an.