"Le personnel volant est tenu légalement et contractuellement de se désister dès qu'il ne se sent pas apte à voler", a rappelé un porte-parole.
Ces manques à l'appel viennent s'ajouter à une situation déjà tendue sur le front des effectifs pour la filiale de Lufthansa, qui s'était lancée l'été dernier dans un vaste et contesté plan de redimensionnement. La direction avait fait marche arrière en fin d'année, envoyant des propositions de réembauche aux 334 personnes licenciées au cours de cette opération.
"Plus de la moitié des employés de cabine stationnés à Zurich et Genève ayant été contraints de quitter l'entreprise dans le cadre de la restructuration reviennent vers Swiss", assure le responsable. La compagnie nationale cherche par ailleurs à engager à tour de bras.
Dans l'attente du fruit des programmes de recrutement, Swiss a annulé de nombreux vols estivaux, évoquant outre ses soucis de personnel des manques de capacité dans le contrôle aérien en Europe et dans les services aéroportuaires au sol au niveau mondial.