Les ventes à taux de change constants ont diminué de 3% sur un an, avec un plongeon de 35% en Chine où les restrictions liées au Covid-19 ont créé un "environnement de marché difficile", explique le groupe dans un communiqué.
Les goulots d'étranglement dans la chaîne d'approvisionnement, dus aux blocages de ses usines au Vietnam l'année précédente, sur fond de pandémie du coronavirus, ont par ailleurs réduit la croissance d'environ 400 millions d'euros sur le trimestre écoulé.
Les ventes globales en euros ressortent à 5,3 milliards d'euros, en légère hausse de 0,6% grâce au dynamisme des marchés occidentaux du groupe (+9,1% en Europe et Moyen-Orient, +12,8% en Amérique du Nord) et aux catégories football et outdoor.
Le bénéfice net part du groupe, qui inclut un gain sur sa filiale Reebok cédée l'an dernier et donc sortie du périmètre des activités, s'établit à 482 millions d'euros, en recul annuel de 13,6%.
Les difficultés de l'équipementier sur le continent asiatique ont contraint Adidas à abaisser ses objectifs annuels de marges brute et opérationnelle.
Le rival de Nike a cependant confirmé ses visées sur les ventes, avec une croissance à taux de change constants toujours comprise entre 11% et 13%, mais en s'attendant à atterrir dans le bas de la fourchette.
Il compte notamment renouer avec la croissance en Asie-Pacifique au deuxième trimestre.
Cependant, "nous supposons que l'environnement de marché difficile en Chine persistera", a déclaré le patron du groupe, Kasper Rorsted, dans un communiqué.
"Avec une forte croissance à deux chiffres des ventes sur la plupart de nos marchés, qui représentent plus de 80% de notre activité, nous sommes bien positionnés pour une année 2022 réussie", a-t-il conclu.
Le résultat net annuel est lui toujours attendu pour se situer entre 1,8 et 1,9 milliard d'euro.