Des analystes interrogés par l'agence Bloomberg s'attendaient à un tassement plus prononcé (+2,7%), après une hausse en mars de 14,7% sur un an.
Il s'agit pour les exportations chinoises de leur pire performance depuis juin 2020 (+0,5%).
Le mois dernier, plusieurs dizaines de millions de Chinois étaient confinés, notamment dans le nord-est du pays, berceau de l'industrie automobile, et surtout à Shanghai, qui compte 25 millions d'habitants.
De nombreuses multinationales y sont implantées et la capitale économique chinoise dispose par ailleurs du plus grand port de Chine.
La mise sous cloche de la métropole, qui se poursuit, pèse lourdement sur l'activité dans le pays et les chaînes d'approvisionnement mondiales, tandis que l'ombre d'un confinement plane également sur la capitale Pékin.
Dans l'autre sens, les importations de la Chine sont restées nulles sur un an.
Ce rythme est cependant meilleur que celui de mars (-0,1%) et que les attentes d'analystes (-3%).
Un an plus tôt, les importations de la Chine avaient bondi de 43,1%, sur fond de rattrapage économique, après une quasi-paralysie de l'activité lors de la première vague épidémique début 2020.
Quant à l'excédent commercial du géant asiatique, il a atteint en avril 51,1 milliards de dollars (48,6 milliards d'euros).
L'excédent chinois s'élevait en mars à 47,38 milliards de dollars.