Le bénéfice net part du groupe à fin mars est ressorti à 3,95 milliards d'euro (4,12 milliards de francs), faisant plus que quadrupler sur un an.
L'opérateur l'explique en grande partie par la prise de participation de 50%, bouclée lors du trimestre écoulé, du fonds d'investissement australien IFM dans une société commune destinée à équiper des zones peu desservies de l'Allemagne à la fibre optique.
L'Allemand s'est par ailleurs séparé à fin mars de sa filiale néerlandaise dans la téléphonie mobile, qu'il détenait à 75%.
Au plan opérationnel, les ventes ont progressé de 6,2% sur un an, à 28 milliards d'euros, et le résultat opérationnel ajusté, après coût des locations, a atteint 9,88 milliards d'euros, en hausse de 6,8% sur un an.
Ces résultats sont notamment portés par les bonnes performances de la filiale américaine de Deutsche Telekom, T-Mobile. La cession de la filiale néerlandaise a permis à l'Allemand de financer la montée dans le capital de T-mobile, comme annoncé en avril.
"Notre croissance organique se poursuit et nous sommes de fait en position de relever notre prévision pour 2022", s'est félicité le directeur financier de l'entreprise, Christian Illek, cité dans un communiqué.
Le groupe de Bonn s'attend désormais pour 2022 à un résultat d'exploitation ajusté (EBITDA, après locations) de plus de 36,6 milliards d'euros, contre environ 36,5 milliards initialement, et ce malgré une réduction de son périmètre d'activités.
Le flux de trésorerie disponible, après investissements, doit lui dépasser les 10 milliards d'euros, contre un montant s'en approchant comme prévu au départ.