"La perte nette du groupe Emirates, au titre de l'exercice clos au 31 mars 2022, s'inscrit à 3,8 milliards de dirhams (environ 1,03 milliard de francs) contre 22,1 milliards de dirhams l'année précédente", a déclaré Emirates dans un communiqué, se félicitant d'un "redressement rapide".
En 2020, la compagnie Emirates à elle seule avait enregistré une perte de 4,7 milliards de francs, après un bénéfice de 257 millions de francs en 2019. Cette perte avait été la première en 30 ans pour le groupe Emirates, qui détient également Dnata, entreprise de services à l'aéroport de Dubaï, l'un des plus fréquentés au monde.
Dans ce contexte, des licenciements avaient frappé en 2020 tous les secteurs du groupe "pour la première fois" de son histoire. Les effectifs avaient été réduits de 31% pour atteindre 75'145 employés.
"Nos efforts ont principalement porté sur le redressement rapide et sûr de nos activités sur tous les marchés où nous sommes présents, au fur et à mesure de la levée des restrictions imposées pour lutter contre la pandémie", a déclaré cheikh Ahmed ben Saïd Al-Maktoum, PDG du groupe.
Cité dans le communiqué, il a précisé que "le redressement de l'activité s'est accéléré en particulier au second semestre de l'exercice" 2021.
"Le dynamisme de la demande a alimenté l'amélioration considérable de notre performance financière par rapport aux pertes sans précédent" de 2020, a-t-il ajouté.
Emirates a indiqué avoir reçu une nouvelle injection de capitaux de 3,5 milliards de dirhams de son actionnaire principal, le gouvernement de Dubaï.
Après un confinement strict au printemps 2020, l'émirat du Golfe a largement ouvert ses portes aux voyageurs internationaux.
En marge du salon du tourisme arabe à Dubaï, cheikh Ahmed ben Saïd Al-Maktoum avait affirmé cette semaine aux journalistes que la crise sanitaire était "terminée", espérant renouer avec les bénéfices d'ici à 2023.