La perte nette est ressortie à 355 millions d'euros (370,5 millions de francs) pour l'exercice clôturé fin mars, contre 1 milliard d'euros lors de l'exercice précédent, a annoncé la compagnie lundi dans un communiqué.

Le chiffre d'affaires a quasiment triplé à 4,8 milliards d'euros, avec une forte augmentation du nombre de passagers transportés.

Après 27,5 millions de passagers transportés sur ses lignes en 2020/21, au plus fort de la pandémie de Covid-19, Ryanair a transporté quelque 97 millions de passagers en 2021/22, ce qui est encore très en deçà des 149 millions d'avant la pandémie.

Contenu Sponsorisé
 
 
 
 
 
 

Pour l'exercice 2022/2023, Ryanair anticipe de monter à 165 millions de passagers.

Le transporteur aérien "low cost" souligne que "l'effet nuisible du variant Omicron et l'invasion de l'Ukraine par la Russie en février" ont pour conséquence des prix encore faibles.

Compte tenu de la demande qui s'annonce, Ryanair se dit toutefois raisonnablement optimiste et estime que les tarifs pour cet été "seront un peu supérieurs à ceux de la saison estivale 2019", avant la pandémie.

En pleine flambée des cours du pétrole et du carburant, la compagnie dit avoir couvert 80% de ses achats de kérosène pour l'exercice qui démarre, mais les 20% non couverts "entraîneront des augmentations de coûts non budgétées".

Ryanair précise avoir largement réduit sa dette pendant son dernier exercice, à 1,45 milliard d'euros contre 2,3 milliards précédemment.

"Malgré une visibilité limitée au premier semestre et presque aucune visibilité pour le second, 20% de carburant non couvert et les risques importants posés par l'invasion de l'Ukraine et le Covid, nous espérons revenir à une rentabilité raisonnable lors de notre exercice 2023. Cette reprise reste cependant fragile", commente Ryanair.

Au regard de ces incertitudes, la compagnie ne donne pas de prévisions chiffrées de résultats.