Dans un communiqué diffusé mercredi en préambule à la journée des investisseurs de l'unité Process Automation, qui se tient à Helsinki, ABB précise que cette dernière aurait dégagé l'an dernier un chiffre d'affaires de 5,5 milliards de dollars et une marge opérationnelle de 11,1%, sans tenir compte des activités d'Accelleron. Ce segment, qui regroupe les activités dans les turbocompresseurs, doit être externalisé.

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Les services numériques et logiciels affichent quant à eux des commandes de près de 500 millions de dollars, une expansion de plus de 10% qui doit être poursuivie ces prochaines années. Cette activité doit en outre permettre de dégager de plus grands potentiels de création de valeur pour les clients grâce à des analyses avancées et à l'intelligence artificielle, explique ABB.

Les diverses solutions offertes permettent notamment la maintenance prédictive, l'optimisation énergétique, une amélioration de la sécurité informatique et de l'efficacité opérationnelle.

Le secteur d'activité de l'automatisation des processus s'adresse aux industries qui couvrent un grand nombre de besoins fondamentaux, de l'approvisionnement en énergie et en eau à la production et au transport de marchandises, en passant par les produits de base. Parmi ses clients, figurent notamment des producteurs d'hydrocarbures, de produits chimiques, ainsi que des entreprises actives dans l'exploitation minière, des métaux et des minéraux, du ciment, du papier et de la cellulose, de la production d'énergie ou dans la navigation et la gestion des ports.

Selon ABB, la conversion d'environ 30 pour cent des besoins énergétiques générés jusqu'à présent par les combustibles fossiles en sources à faible teneur en carbone d'ici 2050 représente "l'un des plus grands défis auxquels l'industrie est confrontée aujourd'hui". ABB ajoute vouloir se focaliser pour cette division sur une tarification optimisée, des acquisitions complémentaires et la poursuite d'une gestion stricte des coûts.