"Journaliste, Frédéric Leclerc-Imhoff était en Ukraine pour montrer la réalité de la guerre. À bord d'un bus humanitaire, aux côtés de civils contraints de fuir pour échapper aux bombes russes, il a été mortellement touché", a écrit le chef de l'Etat.

Journaliste âgé de 32 ans, "Frédéric Leclerc-Imhoff était en Ukraine pour montrer la réalité de la guerre. À bord d'un bus humanitaire, aux côtés de civils contraints de fuir pour échapper aux bombes russes, il a été mortellement touché", a écrit le chef de l'Etat.

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La chef de la diplomatie française Catherine Colonna a "exigé" lundi "une enquête transparente dans les meilleurs délais pour faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame".

Frédéric a été blessé par un "éclat d'obus alors qu'il suivait une opération humanitaire", a précisé BFMTV. Il s'agissait de la deuxième mission en Ukraine du vidéaste qui travaillait depuis 6 ans pour la chaîne.

Le journaliste Maxime Brandstaetter, qui accompagnait le JRI sur ce reportage, a été "légèrement blessé", a-t-elle ajouté.

Depuis le début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, au moins huit journalistes sont morts sur le terrain dans l'exercice de leur profession, selon un décompte de RSF.

Journaliste âgé de 32 ans, "Frédéric Leclerc-Imhoff était en Ukraine pour montrer la réalité de la guerre. À bord d'un bus humanitaire, aux côtés de civils contraints de fuir pour échapper aux bombes russes, il a été mortellement touché", a écrit le chef de l'Etat.

La chef de la diplomatie française Catherine Colonna a "exigé" lundi "une enquête transparente dans les meilleurs délais pour faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame".

Frédéric a été blessé par un "éclat d'obus alors qu'il suivait une opération humanitaire", a précisé BFMTV. Il s'agissait de la deuxième mission en Ukraine du vidéaste qui travaillait depuis 6 ans pour la chaîne.

Le journaliste Maxime Brandstaetter, qui accompagnait le JRI sur ce reportage, a été "légèrement blessé", a-t-elle ajouté.

Depuis le début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, au moins huit journalistes sont morts sur le terrain dans l'exercice de leur profession, selon un décompte de RSF.

"Pas une tête brûlée"

"Nous condamnons fermement cet assassinat. La liste des crimes russes contre les professionnels des médias en Ukraine ne cesse de s'allonger", a déploré Oleg Nikolenko, porte-parole du ministère des Affaires étrangères ukrainien, sur Twitter.

Selon ce responsable, "l'armée russe a bombardé un véhicule qui devait évacuer des civils de la zone de guerre, près de Severodonetsk".

Le gouverneur de la région de Lougansk avait prévenu dans l'après-midi sur le réseau Telegram que l'opération, qui visait l'évacuation de 10 personnes, avait été annulée en conséquence.

"Le camion blindé n'a pas été touché directement mais des éclats ont traversé le pare-brise blindé. Un éclat a touché Frédéric", a raconté Patrick Sauce, grand reporter de la chaîne d'info.

"Maxime était situé à l'arrière, il a été blessé à la jambe. Oksana Leuta, la fixeuse-traductrice ukrainienne va bien", a ajouté le journaliste.

"Frédéric n'était pas une tête brûlée. Il pesait chaque minute de sa mission", a déclaré visiblement ému Marc-Olivier Fogiel, directeur général de BFMTV, sur le plateau de la chaîne.

Forme de fierté de sa mère

Les trois membres de l'équipe "ont échangé comme tous les matins (pour évaluer les risques, ndlr): Oksana et Frédéric ont estimé que la mission était suffisamment sécurisée pour pouvoir y aller. Maxime, lui, avait plus de questions, comme il aurait pu en avoir la veille ou le lendemain. Mais (...) c'est aussi ça une équipe de reportage, c'est des gens très soudés, ils ont décidé d'y aller", a exposé le patron de BFMTV.

"La première réaction (de sa mère, au téléphone, ndlr) a été de demander comment allaient Maxime et la fixeuse. Elle savait quel était le métier de son fils (...) avec une forme de fierté", a-t-il conclu.

L'Institut de journalisme Bordeaux Aquitaine, dont Frédéric Leclerc-Imhoff avait été diplômé en 2014, a déclaré à l'AFP garder "le souvenir d'un étudiant aussi attachant que passionné, rigoureux et sensible".

Journaliste âgé de 32 ans, "Frédéric Leclerc-Imhoff était en Ukraine pour montrer la réalité de la guerre. À bord d'un bus humanitaire, aux côtés de civils contraints de fuir pour échapper aux bombes russes, il a été mortellement touché", a écrit le chef de l'Etat.

La chef de la diplomatie française Catherine Colonna a "exigé" lundi "une enquête transparente dans les meilleurs délais pour faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame".

Frédéric a été blessé par un "éclat d'obus alors qu'il suivait une opération humanitaire", a précisé BFMTV. Il s'agissait de la deuxième mission en Ukraine du vidéaste qui travaillait depuis 6 ans pour la chaîne.

Le journaliste Maxime Brandstaetter, qui accompagnait le JRI sur ce reportage, a été "légèrement blessé", a-t-elle ajouté.

Depuis le début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, au moins huit journalistes sont morts sur le terrain dans l'exercice de leur profession, selon un décompte de RSF.

"Pas une tête brûlée"

"Nous condamnons fermement cet assassinat. La liste des crimes russes contre les professionnels des médias en Ukraine ne cesse de s'allonger", a déploré Oleg Nikolenko, porte-parole du ministère des Affaires étrangères ukrainien, sur Twitter.

Selon ce responsable, "l'armée russe a bombardé un véhicule qui devait évacuer des civils de la zone de guerre, près de Severodonetsk".

Le gouverneur de la région de Lougansk avait prévenu dans l'après-midi sur le réseau Telegram que l'opération, qui visait l'évacuation de 10 personnes, avait été annulée en conséquence.

"Le camion blindé n'a pas été touché directement mais des éclats ont traversé le pare-brise blindé. Un éclat a touché Frédéric", a raconté Patrick Sauce, grand reporter de la chaîne d'info.

"Maxime était situé à l'arrière, il a été blessé à la jambe. Oksana Leuta, la fixeuse-traductrice ukrainienne va bien", a ajouté le journaliste.

"Frédéric n'était pas une tête brûlée. Il pesait chaque minute de sa mission", a déclaré visiblement ému Marc-Olivier Fogiel, directeur général de BFMTV, sur le plateau de la chaîne.

Forme de fierté de sa mère

Les trois membres de l'équipe "ont échangé comme tous les matins (pour évaluer les risques, ndlr): Oksana et Frédéric ont estimé que la mission était suffisamment sécurisée pour pouvoir y aller. Maxime, lui, avait plus de questions, comme il aurait pu en avoir la veille ou le lendemain. Mais (...) c'est aussi ça une équipe de reportage, c'est des gens très soudés, ils ont décidé d'y aller", a exposé le patron de BFMTV.

"La première réaction (de sa mère, au téléphone, ndlr) a été de demander comment allaient Maxime et la fixeuse. Elle savait quel était le métier de son fils (...) avec une forme de fierté", a-t-il conclu.

L'Institut de journalisme Bordeaux Aquitaine, dont Frédéric Leclerc-Imhoff avait été diplômé en 2014, a déclaré à l'AFP garder "le souvenir d'un étudiant aussi attachant que passionné, rigoureux et sensible".

Journaliste âgé de 32 ans, "Frédéric Leclerc-Imhoff était en Ukraine pour montrer la réalité de la guerre. À bord d'un bus humanitaire, aux côtés de civils contraints de fuir pour échapper aux bombes russes, il a été mortellement touché", a écrit le chef de l'Etat.

La chef de la diplomatie française Catherine Colonna a "exigé" lundi "une enquête transparente dans les meilleurs délais pour faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame".

Frédéric a été blessé par un "éclat d'obus alors qu'il suivait une opération humanitaire", a précisé BFMTV. Il s'agissait de la deuxième mission en Ukraine du vidéaste qui travaillait depuis 6 ans pour la chaîne.

Le journaliste Maxime Brandstaetter, qui accompagnait le JRI sur ce reportage, a été "légèrement blessé", a-t-elle ajouté.

Depuis le début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, au moins huit journalistes sont morts sur le terrain dans l'exercice de leur profession, selon un décompte de RSF.

"Pas une tête brûlée"

"Nous condamnons fermement cet assassinat. La liste des crimes russes contre les professionnels des médias en Ukraine ne cesse de s'allonger", a déploré Oleg Nikolenko, porte-parole du ministère des Affaires étrangères ukrainien, sur Twitter.

Selon ce responsable, "l'armée russe a bombardé un véhicule qui devait évacuer des civils de la zone de guerre, près de Severodonetsk".

Le gouverneur de la région de Lougansk avait prévenu dans l'après-midi sur le réseau Telegram que l'opération, qui visait l'évacuation de 10 personnes, avait été annulée en conséquence.

"Le camion blindé n'a pas été touché directement mais des éclats ont traversé le pare-brise blindé. Un éclat a touché Frédéric", a raconté Patrick Sauce, grand reporter de la chaîne d'info. Dans un message posté sur le réseau Telegram, le gouverneur de la région de Lougansk a précisé qu'il a été touché à la nuque, tandis qu'il portait un casque.

"Maxime était situé à l'arrière, il a été blessé à la jambe. Oksana Leuta, la fixeuse-traductrice ukrainienne va bien", a ajouté le journaliste.

"Frédéric n'était pas une tête brûlée. Il pesait chaque minute de sa mission", a déclaré visiblement ému Marc-Olivier Fogiel, directeur général de BFMTV, sur le plateau de la chaîne.

Forme de fierté de sa mère

Les trois membres de l'équipe "ont échangé comme tous les matins (pour évaluer les risques, ndlr): Oksana et Frédéric ont estimé que la mission était suffisamment sécurisée pour pouvoir y aller. Maxime, lui, avait plus de questions, comme il aurait pu en avoir la veille ou le lendemain. Mais (...) c'est aussi ça une équipe de reportage, c'est des gens très soudés, ils ont décidé d'y aller", a exposé le patron de BFMTV.

"La première réaction (de sa mère, au téléphone, ndlr) a été de demander comment allaient Maxime et la fixeuse. Elle savait quel était le métier de son fils (...) avec une forme de fierté", a-t-il conclu.

L'Institut de journalisme Bordeaux Aquitaine, dont Frédéric Leclerc-Imhoff avait été diplômé en 2014, a déclaré à l'AFP garder "le souvenir d'un étudiant aussi attachant que passionné, rigoureux et sensible".

En France, le parquet national antiterroriste français a annoncé lundi soir l'ouverture d'une enquête judiciaire pour "crimes de guerre".