Le retour au niveau d'avant-crise des nuitées n'est cependant pas attendu avant l'hiver 2023/2024, selon une étude du centre conjoncturel BAK Economics.

La demande en nuitées devrait croître de 2,3 millions d'unités, soit une progression de 13% cet été. Pour l'ensemble de l'année en cours, une amélioration de 7,3 millions de nuitées (26,1%) est anticipée, indique mardi l'étude du BAK Economics, réalisée pour le compte du Secrétariat à l'économie (Seco).

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Pour cet été, les touristes européens et des marchés plus éloignés seront plus nombreux, tandis que davantage de Suisses iront passer leurs vacances à l'étranger. La demande indigène devrait diminuer d'environ 2 millions de nuitées (-16%).

"La plus grande impulsion de croissance viendra des Etats-Unis", indique le communiqué. En Europe, ce sont les voyageurs en provenance du Royaume-Uni qui soutiendront la demande. Ces derniers multiplieront par presque quatre leur demande en nuitées par rapport à 2021. En revanche, le nombre de touristes russes est presque tombé à zéro.

Tourisme d'affaires en souffrance

Pour l'année 2023, BAK Economics anticipe une hausse de 3,3 millions de nuitées (+9,3%), avec le retour des Chinois prévu au cours de l'été. Le niveau avant-crise quant à lui devrait être atteint lors de l'hiver 2023/2024.

Les experts du BAK Economics mettent cependant en exergue que la reprise du tourisme urbain sera plus lente que dans le reste du pays, car les villes sont plus portées par les visiteurs européens et des pays lointains. Par ailleurs, le tourisme d'affaires, qui s'est totalement effondré au plus fort de la crise sanitaire, devrait ne jamais se remettre complètement en raison des changements structurels en cours.

"BAK Economics prévoit qu'environ 15% du tourisme d'affaires sera définitivement perdu", estiment les experts.