Cette réduction "va supprimer une énorme source de financement à la machine de guerre" russe et exercer "une pression maximum" sur Moscou pour l'inciter à mettre fin à la guerre en Ukraine, a affirmé M. Michel sur Twitter.
Cet accord couvre pour l'instant "plus des deux tiers des importations de pétrole de la Russie", a déclaré le président du Conseil européen, Charles Michel. Il va permettre de "supprimer une énorme source de financement à la machine de guerre" russe et exercer "une pression maximum" sur Moscou pour l'inciter à mettre fin à la guerre en Ukraine, a-t-il affirmé sur Twitter.
Grâce à l'engagement volontaire de Berlin et Varsovie d'arrêter leurs importations par l'oléoduc de Droujba, l'embargo supprimera "environ 90%" des importations européennes de pétrole russe d'ici à la fin de l'année", a précisé Ursula von der Leyen, également sur Twitter.
Les importations par l'oléoduc de Droujba, qui alimentent aussi la Hongrie, seront exemptées dans un premier temps, ce qui a permis de lever le veto de Budapest, qui bloquait depuis plusieurs semaines le sixième paquet de sanctions de l'UE contre l'invasion russe de l'Ukraine.
Importations par bateau touchées
La Hongrie, pays enclavé sans accès à la mer, dépend pour 65% de sa consommation du pétrole acheminé par l'oléoduc de Droujba.
Selon l'Elysée, l'embargo progressif de l'UE sera limité dans un premier temps au pétrole transporté par bateau, soit les 2/3 des achats européens de pétrole russe. Des négociations doivent avoir lieu "dès que possible" pour mettre fin au reste des importations de pétrole russe de l'UE, a précisé l'Elysée.
En négociation depuis un mois, le nouveau paquet de sanctions prévoit aussi un élargissement de la liste noire de l'UE à une soixantaine de personnalités, dont le chef de l'Église orthodoxe russe, le patriarche Kirill. Il comprend l'exclusion de trois banques russes du système financier international Swift, dont Sberbank, principal établissement du pays.
Les dirigeants des 27 pays de l'UE réunis ont en outre approuvé l'octroi de 9 milliards d'euros au gouvernement ukrainien pour couvrir ses besoins immédiats en liquidités afin de faire fonctionner son économie.
Kiev a chiffré ses besoins à 5 milliards de dollars par mois. Les financements européens prendront la forme de "prêts à longue maturité" avec des taux d'intérêt bonifiés, a-t-on précisé de source européenne.
Les 27 chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE réunis en sommet à Bruxelles se sont mis d'accord sur un embargo progressif concernant le pétrole transporté par bateau, soit les 2/3 des achats européens de pétrole russe. L'exemption prévue pour le pétrole acheminé par oléoduc, afin de lever le veto de Budapest, est temporaire.
"Cela va couper une énorme source de financement de la machine de guerre de la Russie", a tweeté le président du Conseil européen Charles Michel.
Berlin et Varsovie s'étant engagés à arrêter leurs importations par l'oléoduc Droujba, au total, c'est 90% des exportations de pétrole russe vers l'UE qui seront arrêtées d'ici à la fin de l'année, affirment la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le président français Emmanuel Macron. L'extension de l'embargo aux livraisons par oléoduc sera ensuite discutée "dès que possible".
Hongrie enclavée
"La Russie fait le choix de poursuivre sa guerre en Ukraine. En Européens, unis et solidaires du peuple ukrainien, nous prenons ce soir de nouvelles sanctions", a tweeté M. Macron, dont le pays exerce la présidence du Conseil de l'UE.
Plus tôt dans la journée, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait appelé par visioconférence les dirigeants de l'UE à "cesser leurs querelles" pour adopter rapidement le sixième paquet de sanctions contre Moscou, dont l'embargo pétrolier était le point le plus sensible.
Budapest avait conditionné son feu vert à des garanties sur son approvisionnement. En arrivant au sommet, le premier ministre hongrois Viktor Orban avait réclamé des assurances en cas de coupure de l'oléoduc Droujba, qui approvisionne son pays en passant par l'Ukraine.
La Hongrie, pays enclavé sans accès à la mer, dépend pour 65% de sa consommation du pétrole acheminé par Droujba. Elle s'était opposée à la proposition initiale d'un embargo, à moins de bénéficier d'un délai d'au moins quatre ans et d'environ 800 millions d'euros de financements européens pour adapter ses raffineries.
Unanimité requise
Elle a aussi réclamé de pouvoir être approvisionnée en pétrole russe par voie maritime si l'arrivée par oléoduc venait à être arrêtée. "C'est la garantie dont nous avons besoin", avait lancé M. Orban.
L'unanimité est requise pour l'adoption des sanctions. Le feu vert politique des dirigeants doit encore donner lieu à un accord entériné au niveau des ambassadeurs des Vingt-Sept pour en régler les détails avant que les mesures n'entrent en vigueur.
Des négociations auront lieu ensuite pour cesser aussi les importations via Droujba (1/3 des approvisionnements européens), dont la branche nord dessert Allemagne, Autriche et Pologne et la branche sud Hongrie, République tchèque et Slovaquie.
Pour Moscou, il est toutefois plus facile de trouver d'autres acheteurs pour ses exportations par tankers que par oléoduc. Des Etats membres redoutent cependant que l'exemption de l'approvisionnement par oléoduc ne fausse les conditions de concurrence pour les achats de pétrole.
Aide de 9 milliards d'euros
En négociation depuis un mois, le nouveau paquet de sanctions prévoit aussi un élargissement de la liste noire de l'UE à une soixantaine de personnalités, dont le chef de l'Église orthodoxe russe, le patriarche Kirill.
Il comprend l'exclusion de trois banques russes du système financier international Swift, dont Sberbank, principal établissement du pays.
Les dirigeants ont aussi approuvé l'octroi de 9 milliards d'euros au gouvernement ukrainien pour couvrir ses besoins immédiats en liquidités afin de faire fonctionner son économie.
Kiev a chiffré ses besoins à 5 milliards de dollars par mois. Les financements européens prendront la forme de "prêts à longue maturité" avec des taux d'intérêt bonifiés, a-t-on précisé de source européenne.
Le sommet de deux jours doit aussi aborder mardi les conséquences de la crise alimentaire liée à la guerre et la transformation énergétique du continent pour se passer du gaz russe.
Après plusieurs semaines de blocage de la part de la Hongrie, les 27 dirigeants de l'Union européenne (UE) ont trouvé dans la nuit de lundi à mardi un accord sur un embargo progressif, lors d'un sommet à Bruxelles qui se poursuivait mardi.
L'embargo frappera dans un premier temps uniquement le pétrole transporté par bateau, soit les deux tiers des achats européens d'or noir russe, et pas celui acheminé par oléoduc, ce qui a permis de lever le veto de Budapest.
L'extension aux oléoducs sur la table
"Cela va couper une énorme source de financement de la machine de guerre de la Russie", a affirmé dans un tweet le président du Conseil européen Charles Michel.
L'extension de l'embargo aux livraisons par oléoduc sera ensuite discutée "dès que possible" et, au total, ce sont 90% des exportations de pétrole russe vers l'UE qui seront arrêtées d'ici la fin de l'année, ont affirmé la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le président français Emmanuel Macron.
Dirigeants interpellés par Zelensky
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait interpellé par visioconférence, au début du sommet, les dirigeants européens sur leur nécessité de faire front face à la Russie et d'assécher ses ressources financières, dont les hydrocarbures représentent une part importante.
"L'Europe devra renoncer au pétrole russe. Car il en va de l'indépendance même des Européens vis-à-vis de l'arme énergétique russe", a-t-il commenté lundi soir dans son adresse quotidienne à ses compatriotes, avant même qu'un accord à Bruxelles ne soit annoncé.
Banques exclues de Swift
Ce sixième paquet de sanctions européennes comprend aussi l'exclusion de trois banques russes du système financier international Swift, dont la Sberbank, principal établissement du pays, une mesure qui pourrait entrer en vigueur dès cette semaine.
Sberbank a assuré mardi que cette mesure n'aurait qu'un impact limité. "Les principales restrictions sont déjà en vigueur (...), "l'exclusion de Swift ne change rien à la situation pour les règlements internationaux", a indiqué dans un communiqué la banque, déjà visée par de lourdes mesures américaines et britanniques.
Neuf milliards pour Kiev
Les dirigeants européens ont également approuvé lundi soir l'octroi de neuf milliards d'euros au gouvernement ukrainien pour couvrir ses besoins immédiats en liquidités afin de faire fonctionner son économie.
Mardi, les dirigeants de l'UE devaient discuter des moyens de se passer à terme du gaz russe, plus indispensable à certains pays européens que le pétrole.
Situation compliquée à Severodonetsk
L'adoption de ce nouveau paquet de sanctions intervient alors que l'armée ukrainienne perd du terrain dans l'est du pays, où les forces russes ont concentré leurs forces après s'être retirées de la région de Kiev fin mars et avoir achevé la prise du port stratégique de Marioupol (sud-est) le 20 mai.
Les forces russes contrôlent désormais "une partie" de Severodonetsk, qu'elles pilonnent et essaient de prendre depuis des semaines, a reconnu mardi le gouverneur de la région Serguiï Gaïdaï, qualifiant la situation d'"ultra-compliquée".
Les efforts russes "se concentrent sur la prise de contrôle de Severodonetsk", résumait mardi matin l'armée ukrainienne dans son point quotidien.
Contrôler le Donbass
Les forces russes ont pour objectif affiché de contrôler l'intégralité du grand bassin minier du Donbass, dont des forces séparatistes prorusses appuyées par Moscou ont pris le contrôle partiel en 2014.
La ville de Severodonetsk, avec celle voisine de Lyssytchansk, situées à quelque 80 km de la capitale administrative régionale ukrainienne de Kramatorsk, est une agglomération-clé pour y parvenir.
C'est dans cette zone qu'a été tué lundi un journaliste français, Frédéric Leclerc-Imhoff, qui travaillait pour la chaîne BFMTV. Il "était en Ukraine pour montrer la réalité de la guerre. A bord d'un bus humanitaire, aux côtés de civils contraints de fuir pour échapper aux bombes russes, il a été mortellement touché", a indiqué le président français Emmanuel Macron sur Twitter.
Civils pris au piège
Il pourrait rester quelque 12'000 civils dans cette ville qui comptait 100'000 habitants avant la guerre, pris au piège des combats et des bombardements, a indiqué mardi le Norwegian Refugee Council, une ONG dont l'essentiel du personnel en Ukraine était, jusqu'à l'invasion russe de l'Ukraine le 14 février, basé dans cette ville.
L'ONG a distribué aux habitants jusqu'à la semaine dernière de la nourriture et des biens de première nécessité à Severodonetsk et la région alentour. "L'intensification des combats rend maintenant les distributions impossibles", a indiqué son secrétaire général Jan Egeland dans un communiqué, appelant les belligérants à permettre l'accès des organisations humanitaires et l'évacuation des civils.
Mais un cessez-le-feu même ponctuel paraissait improbable, en l'absence de tout pourparler de paix.
"Corridors sécurisés" pour les céréales ?
Pour l'instant, les discussions semblent se concentrer sur une reprise des exportations de céréales ukrainiennes, bloquées selon Kiev par le blocus russe des ports ukrainiens de la mer Noire, alimentant une crise alimentaire mondiale qui devait être également discutée au sommet de l'UE mardi.
Le ministre russe des Affaires étrangères Serguei Lavrov se rendra le 8 juin en Turquie pour discuter de la mise en place de "corridors sécurisés" pour le transport des céréales ukrainiennes, a annoncé mardi son homologue turc Mevlüt Cavusoglu.
Lundi, le locataire du Kremlin Vladimir Poutine avait déclaré au président turc Recep Tayyip Erdogan, lors d'un entretien téléphonique, que la Russie était prête à travailler avec la Turquie à la libre circulation des marchandises en mer Noire, dont "l'exportation des céréales provenant des ports ukrainiens", selon un communiqué du Kremlin.
En attendant un éventuel déblocage des ports ukrainiens, les forces séparatistes prorusses ont annoncé mardi avoir relancé les activités portuaires de Marioupol, malgré la dévastation de cette ville sur la mer d'Azov, bombardée sans relâche pendant près de trois mois.
"Aujourd'hui 2500 tonnes de rouleaux de tôle laminée sont sorties du port de Marioupol", en direction de la ville russe de Rostov-sur-le-Don, s'est réjoui le chef des séparatistes prorusses de Donetsk sur sa messagerie Telegram.
Après des semaines de pilonnage par les forces russes, "une partie" de Severodonetsk est désormais "contrôlée par les Russes", a indiqué sur Telegram Serguiï Gaïdaï, gouverneur de la région de Lougansk, dans le Donbass (est), en assurant que des combattants ukrainiens continuaient à combattre dans la ville.
"La ligne de front divise la ville en deux", a confirmé à la télévision ukrainienne Oleksandre Striouk, maire de Severodonetsk. "Mais la ville se défend encore, elle est encore ukrainienne et nos soldats la défendent", a-t-il ajouté.
Les forces russes ont pour objectif affiché de contrôler l'intégralité du grand bassin minier du Donbass, dont des forces séparatistes prorusses appuyées par Moscou ont pris le contrôle partiel en 2014.
12'000 civils piégés
La ville de Severodonetsk, avec celle voisine de Lyssytchansk, situées à quelque 80 km de la capitale administrative régionale ukrainienne de Kramatorsk, est une agglomération-clé pour y parvenir. C'est dans cette zone qu'a été tué lundi un journaliste français de la chaîne BFMTV, Frédéric Leclerc-Imhoff, qui accompagnait un véhicule humanitaire qui évacuait des civils.
Il pourrait rester quelque 12'000 civils pris au piège des combats et des bombardements dans cette ville qui comptait 100'000 habitants avant la guerre, a indiqué mardi le Norwegian Refugee Council (NRC), une ONG dont l'essentiel du personnel en Ukraine y était basé jusqu'à l'invasion russe de l'Ukraine le 24 février.
Alors qu'elle avait distribué jusqu'à la semaine dernière de la nourriture et des biens de première nécessité aux habitants de Severodonetsk et de la région alentour, "l'intensification des combats rend maintenant les distributions impossibles", a indiqué son secrétaire général Jan Egeland dans un communiqué, appelant les belligérants à permettre l'accès des organisations humanitaires et l'évacuation des civils.
Débloquer les ports ukrainiens
Mais un cessez-le-feu même ponctuel paraissait improbable, en l'absence de tout pourparler de paix. L'une des prochaines priorités des Occidentaux semble être le déblocage des ports ukrainiens de la mer Noire. Un blocus russe paralyse l'exportation de dizaines de tonnes de céréales ukrainiennes, faisant craindre le risque d'une crise alimentaire mondiale.
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov se rendra le 8 juin en Turquie pour discuter de la mise en place de "corridors sécurisés" pour le transport des céréales ukrainiennes, a annoncé mardi son homologue turc Mevlüt Cavusoglu.
Lundi, le président russe Vladimir Poutine avait déclaré au téléphone au président turc Recep Tayyip Erdogan que la Russie était prête à travailler avec la Turquie à la libre circulation des marchandises en mer Noire, dont "l'exportation des céréales provenant des ports ukrainiens", selon un communiqué du Kremlin.
L'Union européenne (UE) cherche elle aussi une solution pour les céréales ukrainiennes. Le président français Emmanuel Macron, qui assume la présidence tournante de l'UE, a indiqué mardi avoir proposé samedi à Vladimir Poutine l'adoption d'une résolution de l'ONU qui "donnerait un cadre très clair" à la levée du blocus du port d'Odessa, premier port ukrainien.
Embargo pétrolier, mais pas gazier
En attendant une percée sur ce dossier, l'UE a décroché dans la nuit de lundi à mardi un accord de ses 27 Etats membres sur un embargo sur le pétrole russe, longtemps bloqué par la Hongrie.
L'accord, trouvé lors d'un sommet européen à Bruxelles, prévoit que l'embargo frappera dans un premier temps uniquement le pétrole transporté par bateau, soit les deux tiers des achats européens d'or noir russe, et pas celui acheminé par oléoduc, ce qui a permis de lever le veto de Budapest.
"Cela va couper une énorme source de financement de la machine de guerre de la Russie", s'est félicité dans un tweet le président du Conseil européen Charles Michel. L'extension de l'embargo aux livraisons par oléoduc sera discutée "dès que possible" et, au total, ce sont 90% des exportations de pétrole russe vers l'UE qui seront arrêtées d'ici la fin de l'année, selon les dirigeants européens.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait interpellé par visioconférence, au début du sommet, les Européens sur leur nécessité de faire front face à la Russie et d'assécher ses ressources financières, dont les hydrocarbures représentent une part essentielle.
Pause "dans les sanctions"
L'embargo pétrolier s'inscrit dans le cadre d'un sixième paquet de sanctions européennes contre Moscou, qui comprend aussi l'exclusion de trois banques russes du système financier international Swift, dont la Sberbank, principal établissement du pays.
Sberbank a cependant assuré mardi que cette mesure n'aurait qu'un impact limité. "Les principales restrictions sont déjà en vigueur (...). L'exclusion de Swift ne change rien à la situation pour les règlements internationaux", a indiqué dans un communiqué la banque, déjà visée par de lourdes mesures américaines et britanniques.
Les Ukrainiens réclament cependant aussi un embargo sur le gaz russe, qui s'annonce beaucoup plus difficile à obtenir. Plusieurs dirigeants européens ont plaidé mardi à Bruxelles pour une "pause" dans les sanctions, et certains ont même carrément exclu l'adoption d'une telle mesure.
Robinet déjà coupé
"Le gaz, c'est beaucoup plus compliqué", a estimé mardi le Premier ministre belge Alexander De Croo. "Arrêtons-nous là pour le moment et voyons quel est l'impact" de ce sixième paquet, a-t-il plaidé.
"Le gaz devrait faire partie du septième paquet (de sanctions), mais je suis également réaliste, je ne pense pas qu'il y sera", a estimé la Première ministre estonienne Kaja Kallas.
La Russie a cependant déjà coupé le robinet du gaz à certains pays européens qui refusaient de la payer en roubles: le géant gazier russe Gazprom a annoncé suspendre à partir de ce mardi ses livraisons au fournisseur néerlandais GasTerra, appartenant en partie à l'Etat néerlandais, tandis que le groupe énergétique danois Orsted a indiqué que ses livraisons seraient coupées ce mercredi.
Soldats russes condamnés
Sur le front judiciaire, la justice ukrainienne continue à avancer tambour battant dans le jugement des "crimes de guerre" commis selon elle par les troupes russes.
Après la condamnation à la perpétuité le 23 mai d'un soldat russe pour le meurtre d'un civil, un tribunal ukrainien a condamné mardi à 11 ans et demi de prison deux soldats russes accusés d'avoir bombardé au lance-missile multiple deux villages de la région de Kharkiv, au premier jour de l'invasion russe.
Alexandre Bobykine et Alexandre Ivanov ont été reconnus coupables de "violation des lois et coutumes de la guerre", a annoncé le parquet général d'Ukraine sur Telegram.
Lundi, la procureure générale d'Ukraine Iryna Venediktova avait annoncé l'ouverture d'une première affaire concernant un viol commis par des militaires russes.
Au total, l'Ukraine a identifié 15'000 cas de crimes de guerre présumés à travers le pays depuis le début de la guerre, a indiqué Mme Venediktova lors d'une visite à La Haye (Pays-Bas).