Sauf dans les transports urbains (métro, trolley, tramway, bus), les maisons de retraites et les hôpitaux, le port du masque pour se protéger du Covid-19 n'est plus obligatoire dans les commerces, les banques, les services publics, les aéroports ou les cars interurbains, selon une directive des autorités sanitaires grecques.
A l'école et l'université, il reste obligatoire pour les examens de fin d'année.
Quant aux bateaux et aux taxis, aucune décision précise n'a été prise mais la commission des épidémiologistes devrait aborder la question dans la journée, selon des médias.
Le ministre de la Santé, Thanos Plevris, cité par la télévision publique ERT, a indiqué que dans les avions et les cars interurbains où les places sont numérotées, le port de masque n'est plus obligatoire, laissant entendre qu'une décision similaire pourrait s'appliquer aux bateaux reliant la Grèce continentale et les îles.
Les autorités recommandent toutefois le port du masque en cas d'affluence.
A la mi-mai, le ministre avait annoncé la suspension des restrictions sanitaires avant l'ouverture de la saison touristique, en vertu "des données épidémiologiques et des recommandations des experts".
Réexamen de la situation en septembre
Le ministre avait toutefois indiqué que les précautions prises pour endiguer la pandémie seraient réexaminées au 1er septembre, après la saison estivale.
Ces dernières semaines, le nombre de décès et de cas d'infection par les variants du Covid-19 a progressivement baissé.
Mardi, le pays a enregistré 5080 infections pour 10,7 millions d'habitants tandis que le nombre total des personnes infectées depuis l'apparition de la pandémie en février 2020 s'élève à 3,45 millions.
La Grèce a déploré jusqu'ici 29'800 décès. Plus d'une dizaine de morts sont toujours enregistrés quotidiennement.
Le gouvernement conservateur grec a imposé pendant deux ans de strictes mesures anti-Covid allant du confinement à la vaccination quasi-obligatoire de la population pour éviter l'effondrement des services hospitaliers traditionnellement faibles.
Le tourisme compte pour près du quart du produit intérieur brut (PIB) grec.
Dès le mois de février, Athènes avait commencé à alléger le dispositif, en suspendant notamment le dépistage obligatoire pour les voyageurs arrivant en Grèce et munis d'un certificat de vaccination européen.