Le précédent bilan était vendredi soir de 4 morts et 30 blessés. Les enquêteurs avaient passé au peigne fin les wagons endommagés, à la recherche de victimes et d'indices pouvant déterminer la cause de l'accident près de Garmisch-Partenkirchen, une région où se tiendra à la fin du mois, le sommet des dirigeants du G7.
"Pour l'instant, nous ne pensons pas qu'il y ait d'autres victimes. Cela dit, je ne peux pas en être sûr pour autant", a déclaré à la presse Frank Wellig, chef adjoint de la police régionale. Il a en outre indiqué que quatre des victimes étaient des femmes adultes, et que 44 autres personnes avaient été blessées, notamment des enfants.
L'accident est survenu peu après midi vendredi alors que des élèves rentraient chez eux avant les vacances de Pentecôte dans deux régions du sud de l'Allemagne, le Bade-Wurtemberg et la Bavière. Selon la police, le train régional était "bondé" avec environ 140 personnes à bord.
"Très ému"
Cet accident intervient deux jours après l'entrée en vigueur d'un forfait mensuel de 9 euros permettant de prendre les trains régionaux dans toute l'Allemagne, une offre qui a séduit de nombreux Allemands et fait craindre une surfréquentation des trains.
Le ministre fédéral des transports, Volker Wissing, s'est rendu sur le site de l'accident, se déclarant "très ému". "Nous poursuivrons notre enquête pour déterminer ce qui s'est passé", a-t-il affirmé aux journalistes.
Le train avait tout juste quitté la station de montagne bien connue de Garmisch-Partenkirchen pour la capitale bavaroise Munich quand l'accident s'est produit dans la région de Burgrain. Du 26 au 28 juin, les chefs d'Etat et de gouvernement, dont le président américain Joe Biden doivent se rencontrer à Schloss Elmau, à 11 kilomètres de Garmisch-Partenkirchen.