Le Tecentriq (atezolizumab) a été autorisé comme traitement adjuvant suite à une intervention chirurgicale et une chimiothérapie à base de platine pour les patients adultes atteints d'un cancer du poumon non à petites cellules (NSCLC) avec risque élevé de rechute et doté d'une certaine mutation génétique, a détaillé le groupe pharmaceutique dans un communiqué.
"Tecentriq devient la première immunothérapie contre le cancer approuvée en Europe pour le traitement de certains types de NSCLC au stade précoce", a indiqué le directeur médical de Roche, Levi Garraway. Selon ce dernier, environ la moitié des patients font une rechute après l'intervention chirurgicale. Le traitement au stade précoce de ce type de cancer permet ainsi de limiter les risques de rechute.
Le feu vert des autorités européennes est basé sur les résultats intermédiaires de l'étude clinique de phase III "IMpower010", ayant démontré que ce traitement réduisait de 57% le risque de décès chez les patients souffrant de ce type de cancer.