Un millier de personnes ont été interrogées pour ce sondage réalisé par l'institut d'études de marché GfS Zurich sur mandat de l'organisation environnementale actif-trafiC et relayé dimanche par la NZZ am Sonntag.
Deux personnes sur cinq (42%) sont favorables à une hausse de 30 francs pour les vols courts et de 120 francs pour les long-courriers. La moitié des sondés sont favorables à des taxes plus élevées. Il existe des différences en fonction de l'âge. Les plus jeunes sont plus sceptiques et penchent majoritairement pour la taxe la plus basse possible.
Trois quarts des sondés souhaitent que les recettes soient affectées à des projets de protection du climat suisses. Un peu plus de la moitié (55%) souhaite que les fonds récoltés servent à promouvoir le trafic ferroviaire international.
La taxe sur les billets d'avion faisait partie de la loi sur le CO2 rejetée par le peuple en juin 2021. Par la suite, le Parlement a rejeté plusieurs initiatives parlementaires sur le sujet. En mars, le Conseil national a demandé au Conseil fédéral un rapport sur la manière de rendre possible des vols neutres en CO2 d'ici 2050. L'introduction d'une taxe sur les billets d'avion ou d'un impôt international sur le kérosène n'est plus au premier plan.
La conseillère nationale (Verts/SG) et co-présidente d'actif-trafiC Franziska Ryser veut toutefois remettre la taxe sur les billets d'avion sur le tapis et a déposé une motion en ce sens. Par ailleurs, l'Association transports et environnement (ATE) prévoit une initiative populaire sur ce thème. Le lancement est prévu pour le printemps 2023, a indiqué l'association à la NZZ am Sonntag.