"Des avancées ont été observées mais il faut encore du travail", a dit mardi la directrice générale Ngozi Okonjo-Iweala aux ministres. "Mais il nous reste peu de temps", a-t-elle ajouté alors que la réunion doit s'achever mercredi soir. Quelques délégations souhaitent déjà prolonger celle-ci jeudi.

Selon le facilitateur des négociations sur la pêche, la plupart des membres estiment que le projet de texte est désormais acceptable. Mais quelques pays divergent, alors qu'il faut atteindre un consensus des 164 membres pour aboutir à un arrangement.

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L'Inde, souvent accusée de torpiller les discussions à l'OMC, semble inflexible sur une durée de 25 ans pour appliquer l'élimination des subventions nuisibles à la pêche. Toute autre décision "n'est pas acceptable", selon son ministre du commerce.

Les Etats cherchent un arrangement sur la pêche après plus de 20 ans de négociations sur les subventions, estimées jusqu'à 54 milliards de dollars par an. L'objectif est d'interdire celles pour un navire qui mènerait une pêche illégale, non déclarée ou non réglementée.

Fonds de millions de dollars

Mais aussi celles pour la surpêche dans des zones déjà trop utilisées. Dans un projet d'accord, des exemptions sont prévues pour les pays pauvres et ceux en développement avec un volume de pêche peu élevé. Les divisions subsistent sur les indications les plus importantes, dit le porte-parole de l'organisation.

Pour aider les pays en développement, Dr Ngozi a proposé en juillet 2021 un fonds de soutien de 20 millions de dollars. Un quart de ce montant a été déjà reçu, a-t-elle dit mardi.

Des divergences subsistent également sur la sécurité alimentaire. Un projet de texte révisé pour être présenté pour atteindre un accord pour renoncer à toute restriction sur les exportations de chargements alimentaires humanitaires pour le Programme alimentaire mondial (PAM).

Dans la réponse à la pandémie, des composantes n'arrachent toujours pas de consensus entre les membres sur des exceptions provisoires à la propriété intellectuelle pour les vaccins contre le coronavirus.

Pour la Suisse, sous pression depuis un an d'Etats et d'ONG pour accepter une levée provisoire des brevets sur les technologies contre le coronavirus, un accord ne sera acceptable que s'il considère la propriété intellectuelle comme une solution dans cette affaire.