Cette entreprise née en 2019 de la fusion de l'italien Magneti Marelli avec le japonais Calsonic Kansei est étranglée par une dette dépassant les 1000 milliards de yens (environ 7 milliards de francs), selon les médias locaux.

Un accord transactionnel avec ses créanciers, prévoyant notamment l'annulation d'une partie de sa dette, n'a pas obtenu l'unanimité qui était requise, forçant l'entreprise à opter pour une procédure judiciaire.

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Toutefois, selon une source proche du dossier interrogée lundi par l'AFP, cette procédure devrait permettre de valider plus facilement le plan de restructuration de Marelli proposé avec son propriétaire, le fonds américain KKR, car une majorité des trois cinquièmes de ses créanciers suffira désormais pour ce faire.

Marelli a dit avoir obtenu l'aval de 95% de ses créanciers pour son plan, et espère désormais que celui-ci sera approuvé "début août", selon un communiqué de l'équipementier.

KKR a par ailleurs réaffirmé son soutien: "Nous sommes totalement prêts à étendre des financements additionnels à Marelli (...) pour s'assurer que la société poursuive ses activités normalement durant la procédure", selon un communiqué du puissant fonds américain.

Le constructeur japonais Nissan, principal client de Marelli, a aussi estimé qu'il était "possible de continuer une activité stable" avec ce fournisseur et s'est montré confiant quant à l'exécution future de son plan de redressement.

"Marelli est un important partenaire et nous maintenons des niveaux appropriés de collaboration", a ajouté Nissan dans un communiqué.

Marelli, qui compte environ 54'000 salariés dans le monde, a durement souffert de la cure d'austérité mise en place par Nissan à partir de 2019, puis du choc mondial de la pandémie et des perturbations des chaînes d'approvisionnement.