Elaboré sous la médiation de l'Eglise catholique, cet accord prévoit une baisse totale de 15 cents (de dollar) du prix des carburants.

"Nous allons continuer la lutte, mais là, selon l'acte que nous avons signé, nous allons suspendre le mouvement" de protestation, a déclaré peu avant de signer le document Leonidas Iza, le chef de la puissante Confédération des nationalités indigènes (Conaie), le fer de lance des manifestations.

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"Nous avons atteint la valeur suprême à laquelle nous aspirons tous: la paix dans notre pays. La grève est terminée. Nous entamons maintenant ensemble la tâche de transformer cette paix en progrès, en bien-être et en opportunités pour tous", a commenté de son côté sur Twitter le président conserveur Guillermo Lasso.

Comité de négociations

L'accord prévoit notamment la mise en place d'un comité de négociations, la fin des blocages et des manifestations dans le pays, et la levée de l'état d'urgence.

Il prévoit également, respectivement l'abrogation et la révision de deux décrets gouvernementaux, le premier sur l'extension de l'exploitation pétrolière en Amazonie et le deuxième sur l'extraction minière.

Cet accord met en théorie fin à 18 jours de manifestations et blocages par les indigènes un peu partout dans le pays, et notamment au coeur de la capitale Quito, avec des épisodes de violences qui ont fait six morts et plus de 600 blessés.

La contestation a lourdement pesé sur l'économie de l'Equateur, en particulier sur l'extraction pétrolière, de même que sur la population, avec une hausse des prix et un début de pénurie de produits alimentaires et agricoles.