Au menu d'innombrables plats, le porc, qui est la viande la plus consommée en Chine, a vu son prix bondir le mois dernier de plus de 30% sur un an, selon le ministère de l'Agriculture et des Affaires rurales.
La NDRC attribue cette flambée à une "réticence irrationnelle à vendre" de la part de certains producteurs, qui préfèrent attendre afin de maximiser leurs gains, dans un contexte de poussée inflationniste dans l'alimentaire au niveau mondial.
Pour stabiliser les prix et éviter tout mécontentement populaire, le planificateur économique a ordonné mardi aux producteurs d'abattre les porcs "à un rythme régulier" et mis en garde contre toute "manipulation" de l'offre et de la demande.
Le recours aux réserves nationales de porc est par ailleurs "à l'étude" pour mettre davantage de viande sur le marché et ainsi faire baisser les prix, a ajouté le planificateur.
Depuis l'invasion russe de l'Ukraine, la Chine est relativement épargnée par la flambée mondiale des prix dans l'alimentaire.
Mais les autorités gardent un oeil attentif sur les cours du porc, depuis qu'une épidémie de peste porcine a décimé le cheptel chinois en 2019.
Alors confronté à une flambée des prix, le pouvoir avait puisé dans ses réserves stratégiques pour parer à tout mécontentement à l'approche des célébrations marquant le 70e anniversaire de la Chine communiste.