Le consensus d'économistes de l'agence Bloomberg tablait sur une augmentation de 2,1% des dépenses, après une baisse de 1,7% en avril. En comparaison sur un mois, la consommation des ménages a également reculé en mai (-1,9%), pour la première fois en trois mois, selon le ministère des Affaires intérieures.
Les dépenses des Japonais continuent d'être affectées par l'inflation qui s'est réveillée dans l'Archipel sur fond de flambée des prix de l'énergie et d'autres matières premières et de la chute du yen. Les prix à la consommation ont connu une forte augmentation en avril et en mai (+2,1% sur un an, hors produits frais), un niveau d'inflation inédit depuis 2015 au Japon, tandis que les salaires n'augmentent pas aussi vite.
"La hausse des prix pèse sur le budget des ménages et les gens en ressentent clairement l'impact", a commenté Harumi Taguchi de S&P Global Intelligence, citée par l'agence Bloomberg. Alors que les élections sénatoriales prévues dimanche au Japon devraient être remportées haut la main par le Parti libéral-démocrate (PLD) du Premier ministre Fumio Kishida, l'économiste anticipe la mise en place future par le gouvernement d'un nouveau plan d'aide pour soutenir la consommation.