La procédure de conciliation qui avait été initiée par le département de l'économie et de l'emploi (DEE) auprès de la Chambre des relations collectives de travail (CRCT) a échoué, ont indiqué les deux syndicats devant les médias. L'heure est maintenant à la mobilisation du côté des chauffeurs syndiqués.

"L'autorité étatique doit reprendre le contrôle", a ajouté Umberto Bandiera. Le secrétaire syndical du SIT a rappelé l'existence d'un jugement fédéral "qu'il faut maintenant faire appliquer". Car aujourd'hui, malgré l'arrêt du TF, Uber n'a pas modifié son modèle. Les risques économiques sont toujours supportés par les chauffeurs.

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Le DEE avait bien passé le mois dernier un accord avec Uber afin que l'entreprise puisse reprendre ses activités à Genève à la suite de l'arrêt du TF. Cet accord a conduit la multinationale à transférer les chauffeurs qui obtenaient des courses grâce à son application à une société tierce partenaire (MITC Mobility SA).