Le groupe vise désormais un bénéfice net annuel de 250 milliards de yens (1,8 milliard d'euros au cours actuel), contre une prévision précédente de 190 milliards de yens, ce qui reviendrait à un bond de 47,2% comparé à 2020/21, selon un communiqué.
Il escompte aussi un bénéfice opérationnel de 290 milliards de yens (+16,5% sur un an), contre une perspective précédente de 270 milliards de yens.
Et il mise dorénavant sur un chiffre d'affaires annuel de 2.250 milliards de yens (16,2 milliards d'euros), ce qui serait une hausse de 5,5% sur un an, contre une ancienne cible de 2200 milliards de yens.
Malgré la poursuite d'un "important déclin" de ses ventes et bénéfices en Chine sur son trimestre écoulé (de début mars à fin mai) à cause des confinements dans le pays face au Covid-19, sa marque phare Uniqlo a réalisé un trimestre de très bonne facture au Japon et ailleurs en Asie-Pacifique, selon un communiqué.
Uniqlo est par ailleurs revenu dans le vert sur la période en Amérique du Nord et en Europe (hors Russie, où la marque a suspendu son activité depuis mars sur fond des sanctions internationales contre Moscou après le déclenchement de la guerre en Ukraine).
Au total, le bénéfice net trimestriel de Fast Retailing s'est établi à 90,9 milliards de yens, un résultat doublé sur un an.
Son bénéfice opérationnel sur la période a atteint 81,8 milliards de yens (+36,5%), un record à la fois à taux de change courants et constants, a souligné le groupe.
Et ses ventes trimestrielles ont augmenté de 10,3% à 546,1 milliards de yens (3,9 milliards d'euros).
La faiblesse persistante du yen dope les revenus du groupe à l'étranger une fois que ceux-ci sont convertis dans la monnaie nippone. Celle-ci évoluait jeudi à de nouveaux plus bas face au dollar depuis 1998.