Selon la chaîne de télévision publique ERT, il était exploité par une compagnie aérienne ukrainienne. Des experts de l'armée et de la Commission grecque de l'énergie atomique devraient utiliser le drone pour s'approcher de l'épave par crainte de la toxicité de sa cargaison inconnue.
Samedi soir, les personnes vivant dans un rayon de deux kilomètres autour du site du crash ont été invitées à rester chez elles et à porter des masques. Tôt dimanche, deux pompiers ont été emmenés à l'hôpital en raison de difficultés respiratoires dues aux fumées toxiques.
L'avion-cargo Antonov An-12 s'est écrasé samedi soir près de la localité de Paleochori Kavalas. Des témoins ont vu l'avion en feu et entendu des explosions, a rapporté l'agence de presse Athens News. "A 22h45 j'ai été surpris par le bruit d'un moteur d'avion. Je suis sorti et j'ai vu un avion en feu", a confié Giorgos Archontopoulos à la télévision publique ERT.
Selon les autorités locales, sept véhicules de pompiers ont été déployés sur les lieux du crash, mais sans pouvoir approcher de l'appareil qui continuait d'être secoué par des explosions.
Avion "dangereux"
Selon des informations de presse, l'avion assurait la liaison entre la Serbie et la Jordanie, et venait de demander une autorisation d'atterrissage d'urgence sur l'aéroport grec de Kavala, mais n'a pas réussi la manoeuvre à temps. La télévision publique ERT a affirmé qu'il s'agissait d'un Antonov ukrainien, et qu'il était en flammes avant de s'écraser selon des habitants de la zone témoins de la scène.
Aucune information officielle n'a filtré sur le nombre de personnes à bord de l'avion, qui brûlait toujours plusieurs heures après le crash. Selon ERT, le cargo transportait huit personnes et "était dangereux". La police a demandé aux journalistes proches du crash de mettre des masques.
"Vous devez vous éloigner pour votre sécurité. Il y a une information selon laquelle l'avion transportait des munitions", a déclaré un pompier aux journalistes présents sur les lieux. "L'avion s'est écrasé à environ deux kilomètres d'une zone habitée", a déclaré à la chaîne télévisée Open TV Filippos Anastasiadis, maire de la ville voisine de Paggaio.