"L'espace alpin peut être utilisé pour réaliser des installations solaires au sol", indiquent les Vert-e-s dans ce document dont les journaux de Tamedia se sont fait l'écho samedi et que Keystone-ATS s'est fait confirmer. Les installations pilotes doivent être mises en place le plus rapidement possible, ajoutent-ils.
Ce papier de position est un projet. Le groupe parlementaire des Vert-e-s se prononcera fin août sur la prise de position définitive de ses membres qui siègent à la Commission de l'environnement, de l'aménagement du territoire et de l'énergie (CEATE) du Conseil national.
Le conseiller national Kurt Egger (TG) s'est montré confiant après de nombreux entretiens avec des membres du parti. Dans un tweet, le groupe parlementaire a indirectement confirmé samedi qu'il soutenait les revendications: c'est une tâche délicate que de développer rapidement les énergies renouvelables tout en protégeant la nature et le paysage, a-t-il tweeté. Le message faisait référence au document des "propositions de solutions".
Avec cette prise de position, les Vert-e-s s'éloignent de leur position actuelle. Jusqu'à présent, ils se sont prononcés en faveur de l'installation de panneaux solaires sur les bâtiments dans les zones d'habitation. Dans leur plan climatique, ils demandaient en outre des installations photovoltaïques sur les murs antibruit, les barrages et autres infrastructures.
Avec ce nouveau document, les auteurs ne veulent toutefois pas soutenir sans nuance les grands projets en montagne. Ce dernier s'intitule d'ailleurs "Développement des énergies renouvelables respectueux de la nature et du paysage". Ainsi, seuls les sites "peu visibles" et comportant "peu d'intérêts conflictuels" doivent être choisis, est-il précisé.