ABB a enregistré un bénéfice net de 379 millions de dollars entre avril et juin, en baisse de moitié par rapport à la même période un an plus tôt. Cela s'explique par des charges exceptionnelles et la décision de quitter la Russie.

Les commandes ont bondi de 10% au deuxième trimestre, à 8,81 milliards de dollars tandis que les revenus ont diminué de 3% à 7,26 milliards. A base comparable, les premières ont enflé de 20% tandis que les seconds ont avancé de 6%, précise l'entreprise dans son communiqué.

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Le résultat opérationnel Ebita a enflé de 2% ou 9% sur une base comparable, à 1,14 milliard, pour une marge afférente de 15,5%. "Nos équipes ont réussi à compenser l'inflation des coûts des matières premières et du transport grâce à des adaptations de prix et des volumes supérieurs".

Les entrées de commandes sont en ligne avec les prévisions du consensus AWP, tandis que les attentes étaient plus élevées quant au chiffre d'affaires et surtout au bénéfice net, attendu à 450 millions. La marge Ebita surpasse toutefois les expectatives.

L'entreprise a débuté son retrait de Russie, ce qui se traduira par des charges exceptionnelles.

Pour la suite de l'exercice, ABB table sur une hausse des revenus à deux chiffres sur une base comparable et sur une nette amélioration de la marge Ebita hors effet non récurrents.