Sur le semestre, les gains ont totalisé 4,2 milliards.
Entre avril et fin juin, les recettes sont restées quasi stables à 8,91 milliards de dollars. Les charges d'exploitation du groupe ont baissé de 1% à 6,29 milliards de dollars, selon le numéro un bancaire helvétique mardi.
Ces indicateurs sont inférieurs au consensus AWP.
"Le deuxième trimestre a été l'une des périodes les plus difficiles pour les investisseurs ces dix dernières années", a souligné le directeur général Ralph Hamers, cité dans le communiqué, pointant l'inflation, la guerre en Ukraine ou encore les confinements en Chine.
Dans la gestion de fortune, son coeur de métier, le bénéfice avant impôts a décru de 11% à 1,1 milliard, en raison de revenus moindres et d'une hausse des dépenses opérationnelles. Il s'est envolé de 276% dans la division de gestion d'actifs, à 959 millions, grâce à la cession de la coentreprise avec Mitsubishi.
La banque d'affaires a vu cet indicateur plonger de près de 40% à 410 millions, en raison d'une baisse des revenus partiellement compensée par des dépenses d'exploitation réduites.
Indicateur de rentabilité très suivi, le rendement des fonds propres de première catégorie a atteint 14,2% quand UBS visait environ 13%. Le ratio coût/revenu s'est amélioré à 70,6%, après 72,8% un an plus tôt. Pour chaque franc gagné, l'établissement dépense 70,6 centimes pour couvrir ses frais.
Le programme de rachat d'actions s'est poursuivi, pour 1,6 milliard de dollars de titres acquis, soit 3,3 milliards sur six mois. La banque compte racheter pour 5 milliards de dollars de titres cette année.
Dans un contexte de niveaux d'actifs bas, d'une grande volatilité et de taux en hausse, UBS se dit bien positionnée pour soutenir ses clients "dans un environnement qui reste incertain".