Reflet d'un environnement de marché exigeant au 2e trimestre, la division de banque d'affaires, Investment Bank, affiche une perte avant impôts de 1,11 milliard de francs. Le résultat du deuxième trimestre a également été affecté par des provisions plus élevées pour litiges et autres positions.

Les revenus se sont contractés de 17% à 3,64 milliards.

Les conditions de marché défavorables se sont également traduites par un repli des avoirs sous gestion à 1454 milliards de francs, contre 1632 milliards douze mois auparavant. Entre avril et fin juin, les reflux nets de fonds se sont établis à 7,7 milliards, après avoir atteint 7,9 milliards au cours des trois premiers mois de l'année.

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La contre-performance a largement dépassé le attentes des analystes. Sondés par AWP, ces derniers avaient en moyenne anticipé une perte nette de 254 millions de francs. Les revenus étaient attendus à 4,12 milliards.

En juin, la banque aux deux voiles avait prévenu que le 2e trimestre se terminerait également dans le rouge, des conditions de marché particulièrement difficiles affectant les activités de banque d'affaires. Credit Suisse boucle ainsi un nouveau partiel sur une perte, après avoir achevé le premier sur un débours de 273 millions de francs.

Multipliant les déboires, la banque a essuyé un perte nette de 1,6 milliard de francs l'an dernier, dans le sillage du scandale Archegos, mais également de correctifs de valeur.